Première visite ministérielle
Astrid Panosyan-Bouvet a commencé sa visite par le chef-lieu, avec sa découverte de l’agence France Travail (ex-Pôle emploi), dirigée par Christine Laure, responsable à Rodez des quatre agences de France Travail implantées en Aveyron avec Decazeville, Villefranche et Millau. La ministre s’est attardée sur l’expérimentation mise en place depuis 2023 autour de l’accompagnement des bénéficiaires du RSA, aujourd’hui élargie au niveau national.
La qualité d’accompagnement encouragée
Des échanges nourris ont eu lieu avec les agents et les acteurs locaux de l’emploi, France Travail étant le premier organisme d’orientation avant les services sociaux et d’autres organismes à finalité sociale. Face au succès remporté par l’expérimentation du RSA sur le département («plus de 2.000 bénéficiaires du RSA y ont été accompagnés avec succès !», se félicitera Astrid Panosyan-Bouvet), la ministre a décerné des satisfecit et loué la cohésion des acteurs locaux de l’emploi et de l’insertion à se relier en un réseau de proximité efficace.
«Une cohésion qui me permet de mieux comprendre que le taux de chômage soit si bas1. Je veux vraiment continuer ce dispositif, pas dans une politique de chiffres, mais bien davangage de qualité d’accompagnement. Sans les départements expérimentateurs, qui ont eu le courage de se lancer, nous n’aurions pas ce déploiement national…»
Puis elle a enchaîné par la visite de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP), au siège de Rodez.
Là aussi, un temps d’échanges s’est instauré, en particulier autour de la présentation des dispositifs de remobilisation, d’insertion et de recrutement des seniors.
Au cœur de la transmission et des savoir-faire
Le lendemain, jeudi 9 janvier, le déplacement ministériel d’Astrid Panosyan-Bouvet s’est poursuivi au pas de charge. Pour commencer la journée, direction l’aéroport de Rodez-Aveyron, en face duquel est établie l’entreprise Vermorel, de Salles-la-Source, spécialisée dans la taille de pierre et la sculpture, et dirigée par Quentin Muller.
En présence d’élus et de responsables de chambres consulaires, et au vu des savoir-faire déployés et sauvegardés ici, la ministre s’est plu à échanger sur le thème de l’apprentissage et sur l’importance qu’il y a aujourd’hui de valoriser les métiers du patrimoine «au cœur de la transmission». Elle a pu ainsi «mieux mesurer la densité du tissu économique de l’Aveyron, qui est extrêmement varié, de l’agricole à l’industriel, en passant par les entreprises du patrimoine vivant». Tout en évoquant «la nécessité impérieuse de préserver des budgets publics, tant au niveau national que local, pour financer les travaux de restauration».
Il a aussi été question de «sensibiliser tout un mécénat privé désireux de se mobiliser sur le financement des œuvres d’art».
En milieu de matinée, la ministre Astrid Panosyan-Bouvet a été accueillie par l’entreprise Lisi Blanc Aero Industries (groupe Lisi Aerospace), à Villefranche-de-Rouergue, où elle a évoqué l’emploi des seniors et les pistes à explorer. Avant d’achever son périple par l’entreprise Boissières et Fils, à Saint-Beauzély, un précurseur de la maison ossature bois en Occitanie, pour y évoquer là encore, en présence de chefs d’entreprise, les problématiques de recrutement et d’apprentissage, principales thématiques, avec l’emploi des seniors et l’adaptation des carrières, abordées lors de ses deux jours passés en Aveyron.
Daniel ESCOULEN
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