Loi d’orientation agricole
Le sénateur de l'Aveyron a souligné combien il s’agit tout d’abord d’un acte juridique pour élever la protection, la valorisation et le développement de l’agriculture et de la pêche au rang d’intérêt général majeur : son inscription dans le Code Rural doit apporter des garanties aux agriculteurs.
Des amendements pour la simplification
De plus, face aux attentes fortes des agriculteurs et aux défis sans précédent tels que la transmission des exploitations, l’installation des jeunes agriculteurs ou encore la compétitivité, le sénateur a proposé plusieurs amendements visant à simplifier les démarches administratives, sécuriser les projets agricoles, soutenir une agriculture durable et économiquement viable, présente sur tous les territoires. Ses amendements visent à : faciliter les projets agricoles, notamment ceux liés à l’eau, face aux procédures contentieuses ; protéger les terres agricoles et favoriser la souveraineté alimentaire ; unifier le cadre réglementaire des haies, avec des outils de gestion adaptés et simplifiés.
«Notre modèle agricole est à un tournant, entre menaces de déprise, attentes environnementales et pressions économiques. Nous devons donner à nos agriculteurs les moyens de relever ces défis», a expliqué Jean-Claude Anglars, en insistant sur la nécessité de protéger les terres agricoles et de valoriser les productions dans un cadre simplifié.
«Il n’y a pas de pays sans paysans», a-t-il rappelé, appelant à des décisions ambitieuses pour préserver ce pilier essentiel de notre économie et de nos territoires, notamment la compétitivité des filières face aux pressions internationales.
Un «vote furieux» qui bloque les actions contre les accords du Mercosur
Le sénateur regrette la censure du gouvernement qui a pour conséquence la suspension, une nouvelle fois, du processus parlementaire de ce texte, alors que ce dernier est désormais capital : «Les agriculteurs l’attendent depuis des mois, le blocage des institution n’apporte aucune solution. C’est dommageable et regrettable, d’autant plus que la Commission européenne poursuit son calendrier de ratification des accords du Mercosur : alors que Michel Barnier portait une position ferme, que nous soutenions, contre l’accord négocié par l’Europe, la censure vient de faire tomber un rempart solide. Voilà l’une des nombreuses conséquences immédiates de ce vote furieux.»
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