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Fartage, affûtage, réglage… Leur métier permet aux clients de glisser en toute tranquillité. Maillon indispensable d’une chaîne de sécurité, les skimans réparent et entretiennent chaque paire de semelles en fonction de la qualité de neige. Dans cette station lozérienne, gérée par la commune et par l’association Aubr’action, six saisonniers font vivre le site du Fer à cheval.
Les perches passent une à une inlassablement entre leurs mains expertes avant de remonter les skieurs vers les cimes du domaine. En un coup d’œil, ils vérifient les forfaits, l’absence de givre, la goupille, les ressorts, la sellette… toujours dans le but d’assurer une sécurité optimale. Ils sont le visage de la station.
Ils rythment la vie des domaines. Ouverture et fermeture des pistes, ils dévalent les étendues blanches pour en sécuriser les moindres recoins. Le but ? Éviter des blessures et autres accidents. Dans cette station aveyronnaise, à cheval sur les communes de Saint-Geniez-d’Olt, Saint-Chély-d’Aubrac et Prades-d’Aubrac, la patrouille est assurée par Jérôme Salanson et Nicolas Brunelot.
Derrière chaque strie ondulée d’une piste, se cachent des heures de travail. Celui du damage. Un métier vital dont la mission est de préserver le manteau neigeux. Dans cette station communo-associative du Cantal, Éric Morvan et Martin Reversat travaillent des dizaines de kilomètres de pistes. L’un est vacataire, l’autre est salarié de la commune. Ils ne comptent pas leurs heures pour offrir aux skieurs la meilleure expérience de glisse.
Incompréhension, abattement, manque de communication… Après une ouverture ponctuée d’incidents techniques et desservie par une météo difficile, les employés et commerçants de la station de ski de Laguiole se sont rassemblés, dimanche 22 janvier, pour faire part de leur désarroi face à cette situation.
Le syndicat mixte des stations de ski de l’Aubrac Aveyronnais (SMSSAA) s’est réuni le jeudi 25 août à Saint-Chély-d’Aubrac pour évoquer l’exploitation de la station de ski de Laguiole pour l’année 2022-2023.
BARBOTINAGE EN MAURIENNE. Il y a des Aveyronnais à Paris, dans le Languedoc, en Argentine, etc., bref, un peu partout. On les trouve notamment, souvent en compagnie de voisins Cantalous ou Lozériens, en Savoie, où une migration saisonnière, et parfois à plus long terme, les mène à la restauration, mais aussi à d’autres métiers de montanhols : pisteurs-secouristes, perchistes, dameurs. Cédric Lacombe, qui fête le premier anniversaire de sa dameuse-cantine d’altitude, a réuni quelques-uns d’entre eux à Valmeinier, en Maurienne.