Retrouvez l'actualité sur scaphandre avec Bulletin d’Espalion
Unique en France, grâce à l’invention du scaphandre autonome par Auguste Denayrouze et Benoît Rouquayrol, le Musée du Scaphandre d’Espalion a rouvert ses portes ce lundi 4 juillet pour l’été. Chacun y est d’ores et déjà invité pour se replonger dans les méandres de l’histoire de la plongée sous-marine. Au-delà même des inventions scientifiques, c’est un bâtiment au riche passé qui s’offre aux regards et à la curiosité de tous.
Sur la route les menant à Antibes et l'Italie, ce week-end du 26 juin, Leslie Leaney et Philippe Rousseau, deux personnages de la plongée mondiale, ont fait le détour par Espalion. Un énième retour dans la cité où est né le scaphandre autonome et où se trouve un musée des plus complets sur l'histoire de la plongée initié autour des inventions des Espalionnais Benoît Rouquayrol et Auguste Denayrouze.
Depuis quelques jours, les médias offrent de nombreux reportages sur la grotte Henri Cosquer 2. Une remarquable et étonnante reproduction de la grotte réelle qui vient d'être réalisée à Marseille. Son inventeur Henri Cosquer avait découvert le musée espalionnais en 1994.
La Cité du Design a sollicité le Musée du Scaphandre d’Espalion pour une exposition consacrée à l’exploration spatiale, vue à travers le prisme du design. Préparée en étroite collaboration avec le Centre National d’Études Spatiales (CNES), et intitulée “Homo Spatius, designers de l’espace”, elle aborde sous un nouvel éclairage deux pièces majeures du Musée, et leur donne une place de choix. Accompagnée depuis le 1er décembre par une exposition interactive de photos personnelles de l’astronaute Thomas Pesquet prises depuis l’ISS, elle est ouverte jusqu’au 30 janvier.
En mai prochain, le musée du scaphandre fêtera son 40 anniversaire. C'est en mai 1980 que Lucien Cabrolié et ses amis de l'Association musée-bibliothèque Joseph Vaylet, Marcel Bonnaterre, Henri Delbosq, René Couderc, Marcel Carnus, Joseph Vaylet, bien sûr… organisaient au rez-de-chaussée de l'ancienne église Saint-Jean une exposition sur le monde de la plongée et le rôle de trois Espalionnais, Benoît Rouquayrol, Auguste et Louis Denayrouze. Cette exposition, qui allait donner naissance au musée du scaphandre, faisait suite à un article publié en 1975 par Lucien Cabrolié et Simon Affre “Les pères espalionnais du scaphandre”. Le livre du capitaine de vaisseau, le Saint-Cômois Jacques Michel, “Trois inventeurs méconnus”, allait lancer la réhabilitation de nos trois Espalionnais.
Cette personnalité majeure et attachante du monde sous-marin s’est éteinte le 10 octobre dernier, à l’approche de ses quatre-vingt-dix ans, dans sa maison-atelier surnommée “Le Sous-marin bleu”, à Saint-Antonin-Noble-Val dans le Tarn-et-Garonne, où j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec lui il y a quelques années. André Laban a compté parmi les pionniers de la Calypso et a joué un rôle clé aux côtés du Commandant Cousteau pendant vingt ans. Artiste dans l’âme, il cultivait plusieurs violons d’Ingres, en particulier le violoncelle, et la peinture, dont il fera une activité majeure dans la seconde partie de sa vie.