Retrouvez l'actualité sur portrait avec Bulletin d’Espalion
Alain Lacampagne, chercheur originaire d'Espalion a reçu la médaille d'argent du CNRS, le Centre National de la Recherche Scientifique. Une distinction remise chaque année à une vingtaine de scientifiques pour «l'originalité, la qualité et l'importance de leurs travaux».
Les vitrines se parent de leurs habits de fêtes à l'approche de Noël. Maartje Heymans, munie de sa peinture acrylique et de son inspiration, décore les vitrines des commerces espalionnais — le Bulletin d'Espalion y a également eu le droit.
Patrice Moreau est un enfant du pays. Né à Espalion, il a construit sa carrière dans la restauration à Paris. Ses 40 ans de vie professionnelle à la capitale ne lui ont pas fait oublier ses racines aveyronnaises. À la retraite, il décide de revenir à Espalion pour se lancer dans un nouveau projet : une maison d'hôtes.
En France, entre 600 et 700 bouilleurs ambulants seraient encore en activité. De l'automne au printemps, ces artisans transforment les fruits des particuliers en eau-de-vie. Longtemps éléments habituels du paysage rural, il est maintenant bien difficile de les trouver en Aveyron.
À vol d’oiseau, plus de 615 km séparent l’Aveyron de la Bretagne, mais à Espalion, les Bretons ont pignon sur rue. L’un ravi les yeux, le second, les papilles.
Mardi 18 octobre, on a pu l’entendre sur France Inter dans les Carnets de Campagne de Dorothée Barba, à 12h30, mais en temps normal, c’est elle qui tient le micro : depuis bientôt trois ans, Lola Cros nous fait finter l’Aveyron avec les oreilles. La troisième saison de “Finta !”, son podcast*, débute samedi par un entretien sonore avec André Valadier.
Deux générations de Génovéfains ont été formées par le maître-nageur de la piscine de Sainte-Geneviève-sur-Argence. Ici, pas de coup de perche ou des cris, mais une pédagogie singulière enrichie de métaphores musicales et picturales.
Sur le tombeau de l’apôtre à Santiago, Dominique Chatelain trouve sa voie. Devenir verrier. Après son école, il s’installe dans l’ancien couvent de l’Union à Pomayrols en 1999. Cet artiste inscrit son histoire dans le verre teinté par l’influence de la chrétienté et de l’Église catholique.
BARBOTINAGE EN MAURIENNE. Il y a des Aveyronnais à Paris, dans le Languedoc, en Argentine, etc., bref, un peu partout. On les trouve notamment, souvent en compagnie de voisins Cantalous ou Lozériens, en Savoie, où une migration saisonnière, et parfois à plus long terme, les mène à la restauration, mais aussi à d’autres métiers de montanhols : pisteurs-secouristes, perchistes, dameurs. Cédric Lacombe, qui fête le premier anniversaire de sa dameuse-cantine d’altitude, a réuni quelques-uns d’entre eux à Valmeinier, en Maurienne.
Tout vient à point. Du vin de Saint-Côme en bouteilles, on n’en avait pas vu, pas bu, depuis que Frédéric Vassal, après quelques d’années d’exploitation, a vendu ses vignes des coteaux de Malet à Damien Delétang. C’était en 2016. Depuis, les aléas climatiques et les choix du nouveau vigneron, originaire du Saumurois, n’avaient pas donné de flacons. C’est aujourd’hui chose faite avec “Sous-Tempête”, le fruit de la récolte 2019, mise en bouteilles en août 2020 et (enfin) disponible.
À la première personne du singulier, André Valadier préfère la première du pluriel. Il n’y a là nulle coquetterie. «Un homme seul ne peut rien. Si j’ai pu, parmi vous et avec vous, faire œuvre utile, c’est dû avant tout à votre adhésion, à votre confiance», déclarait-il ainsi, naturellement, lorsqu’en décembre 2011, il recevait des mains de Jean-Charles Arnaud, président de l'INAO, l'Institut National des Appellations d'Origine, la Croix de la Légion d’honneur pour l’ensemble de son oeuvre. Une oeuvre collective donc. Mais que serait l’équipe sans un bon capitaine ? Et la chute d’eau sans la turbine qui transforme la force en énergie ? (par Michel Heuillet dans Terres d’Aubrac n°2, mai 2014)