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Ce vendredi, à partir de 9h30, l’association “Les Amis de Joseph Vaylet - Occitans en Roergue-Naut” présente, à la librairie Pont Virgule, son recueil de poèmes occitans “Joseph Vaylet, poèta trobador - Rimas en lenga mairala”.
À l’heure où l’abandon de l’Estivada jette une ombre sur la langue de nos pères, le directeur de La Talvera, Daniel Loddo, nous offre sa dernière livraison, Legendari d’Occitània (Légendaire d’Occitanie), un travail inestimable réalisé au plus près de nos racines avec l’aide de Céline Ricard, coautrice de l’ouvrage.
Vendredi 24 février, l’association Les amis de Joseph Vaylet-Occitan en Roergue-Naut a présenté à la presse «Rimas en lenga mairala», le dernier ouvrage qu’elle vient de coéditer avec le Grelh Roergàs. Un recueil de poèmes et de textes en occitan sélectionnés parmi la colossale production littéraire du poète espalionnais Joseph Vaylet.
Fin janvier, l'annonce par la mairie de Rodez d'une série de concerts estivaux aux Haras et la disparition de l'Estivada du budget municipal a levé le voile sur les intentions du maire de la capitale aveyronnaise, Christian Teyssèdre, d'abandonner le festival ruthénois, du moins dans sa forme actuelle. Quelques jours après, une pétition était lancée, qui a déjà recueilli près de 5.000 signatures. Alors que la mairie annonce déjà la venue du Marseillais Soprano.
Ces chants en patois célébraient la Nativité. Ils étaient les seules mélodies en langue vernaculaire autorisées dans les églises. Apparus dès le XIe siècle, ils ont rapidement connu un important succès en Rouergue.
En cette période de la Toussaint et de la fête des défunts, il est bon de rappeler une ancienne croyance rouergate. Parfois, dans certaines maisons, des bruits étranges se faisaient entendre. L’angoisse monte. La demeure serait-elle hantée par des trèvas ou trèves en français ? Des revenants venus tyranniser leurs descendants. Cette légende était très répandue jusqu’au XXe siècle sur le territoire. L’Institut occitan de l’Aveyron a recueilli des centaines de témoignages sur ces trèvas depuis plus de 30 ans.