Retrouvez l'actualité sur La Révolution française sur l'Aubrac et en Rouergue avec Bulletin d’Espalion
La lutte étant devenue vaine pour les rebelles royalistes, Charrier licencia son armée et s’enfuit vers Nasbinals. Caché, avec sa femme et son fidèle ami Laporte, dans le souterrain qu’il avait fait aménager dans un domaine lui appartenant, il sera finalement trahi, fait prisonnier et conduit à Rodez pour y être jugé.
Après avoir emporté, avec facilité, plusieurs succès (comme à Mende), l’Armée Chrétienne du Midi livrera son premier véritable combat à Chanac. Elle sortira victorieuse de cette bataille, mais son sort sera néanmoins scellé par l’arrivée de nombreuses forces patriotes.
Dans ce nouvel épisode, nous allons assister aux premières victoires de l’Armée Chrétienne du Midi, de la capture des patriotes à Rieutort-d’Aubrac jusqu’à la conquête de Mende, en passant par la prise de Marvejols.
Dans cet épisode, nous allons rappeler les préparatifs de la révolte contre-révolutionnaire en Lozère, l’investissement des frères Claude et Dominique Allier dans cette entreprise et, finalement, les tous débuts de l’insurrection royaliste.
Après les événements de Mende, Marc-Antoine Charrier apparut, en Lozère, comme le dernier chef capable de mener la rébellion royaliste. Mais, en attendant, il fut décrété d’arrestation et forcé de se cacher. Au cours de cet épisode, nous verrons également Nasbinals devenir la cible des patriotes et l’abbé Claude Allier s’efforcer de mettre en place une contre-révolution dans le Vivarais.
Dans ce troisième épisode, nous allons découvrir ce que fut exactement cette «bagarre de Mende», aujourd’hui entrée dans l’Histoire, et voir les conséquences que celle-ci entraîna.
En l’espace de quelques mois, de l’automne 1791 à l’hiver 1792, la situation en Lozère va rapidement évoluer, les changements voulus par les révolutionnaires, qui affectent notamment le culte de la religion catholique, entraînant un mécontentement de la majeure partie de la population lozérienne (et du Haut-Rouergue voisin) qui se transformera bientôt en rébellion ouverte. Cette atmosphère toute particulière facilitera, bien entendu, la tâche de Marc-Antoine Charrier qui n’aura aucune difficulté à jeter les prémices de son armée contre-révolutionnaire…
Marc-Antoine Charrier (1755-1793) laissa son nom dans l’Histoire après avoir mené une courte campagne contre-révolutionnaire en Lozère en tant que chef de l’Armée Catholique du Midi. Pascal Cazottes revient sur l'histoire de cet homme encensé par les uns et décrié par les autres.
C’est à Bozouls, plus précisément au manoir de Peyrolles, que Jean Joseph Passelac vit le jour, en 1773. Il y a un peu plus d'un, la pose d’une plaque sur sa tombe au cimetière de Bozouls a donné l'occasion de sortir de l'oubli cet officier ayant combattu aux temps de la Révolution et du Premier Empire.
Situé sur le plateau de l’Aubrac, le village de Saint-Urcize (dans le département du Cantal) peut s’enorgueillir de posséder quelques belles demeures de caractère (dont la fameuse maison Podevigne de Grandval, datant du XVe ou du XVIe siècle), une tour carrée du XIIIe siècle, vestige de l’ancien château fort, et, surtout, une magnifique église mi-romane, mi-gothique, présentant, outre des chapiteaux, deux culs-de-lampe et un modillon dignes d’intérêt, de remarquables statues, une exceptionnelle fresque du XVe siècle ayant pour sujet l’archange saint Michel et, bien entendu, le calice en argent utilisé pour la messe à laquelle assista Louis XVI juste avant son exécution.
Une de nos abonnées de Saint-Côme, Madame Cayla, est venue nous rappeler qu'un Saint-Cômois, Ignace Bernard, avait participé à l'aventure napoléonienne. À l'occasion du bicentenaire de la mort de l’Empereur, nous préparions justement un article sur ce vétéran de la Grande Armée, hissé au grade de maréchal de camp en 1823, et les informations de notre abonnée nous ont permis de localiser sa tombe, dans l’angle au fond à gauche vers les Ginestes. Retour sur le parcours peu ordinaire d'un chouan qui fit le coup de feu dans l'Armée chrétienne du Midi de Charrier, avant de se distinguer sous le drapeau de l'Empire.
La Révolution, plutôt bien acceptée à ses débuts, a cristallisé contre elle de nombreux Français après l'exécution du roi, l'obligation faite au clergé de prêter serment, la levée en masse d'hommes pour faire la guerre et l'établissement de la Terreur. Parmi les régions rétives à l'ordre nouveau, le nord du Rouergue et l'Aubrac. Jean-Baptiste Pons de Caylus, dit Pons-Couffoulens, habitant Saint-Côme, sur les bords du Lot, a rejoint en Lozère la chouannerie de Charrier, notaire de Nasbinals et général de l'Armée Chrétienne du Midi.
La Révolution, plutôt bien acceptée à ses débuts, cristallise contre elle de nombreux Français après l'exécution du roi, l'obligation faite au clergé de prêter serment, la levée en masse d'hommes pour faire la guerre et l'établissement de la Terreur. Parmi les régions rétives à l'ordre nouveau, le nord du Rouergue et l'Aubrac. Jean-Baptiste Pons de Caylus, dit Pons-Couffoulens, habitant Saint-Côme, sur les bords du Lot, va basculer dans la chouannerie.
Vers la fin du XVIIIe siècle, les mentalités avaient bien changé en France, le mouvement du siècle des lumières ayant entraîné une certaine désaffection pour la religion et des aspirations à plus de justice et d’égalité. En cela, la ville d’Espalion ne se démarquait pas vraiment des autres villes françaises, si ce n’est, peut-être, pour son attachement à la foi catholique encore relativement vivace. Aussi, lorsque les prémices de la Révolution se présentèrent, c’est avec enthousiasme que les Espalionnais les accueillirent. Déjà, ils avaient fondé beaucoup d’espoir dans la convocation des États Généraux (en date du 24 janvier 1789) : «portons nos vœux au pied du trône, tout nous annonce le succès…»