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Entre 2020 et 2022, Saint-Côme a connu une période de travaux, dont les plus importants ont concerné la réfection d’une partie du Tour de Ville. Malgré ses origines médiévales, dont de nombreux aspects sont conservés dans le centre ancien, la ville doit sa configuration actuelle à deux siècles de modifications urbaines.
A Ambeyrac, François-Antoine Vittori (alias commandant Marc) va fonder un maquis “F.T.P.” qui s’illustrera sur le sol de la patrie mais également en territoire allemand. En attendant, les débuts furent difficiles, car il fallait pourvoir à l’équipement des maquisards qui manquaient de tout, et surtout d’armes à feu. Dans cet épisode, nous verrons également les premières actions menées par le maquis d’Ols, consistant essentiellement à saboter des voies ferrées.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Résistance s’organisa dans notre département et plusieurs «maquis» y virent le jour. Conscients de notre devoir de mémoire envers ces maquisards qui, malgré leur jeunesse, consentirent parfois jusqu’au sacrifice ultime de leur vie, nous avons décidé de rappeler, dans ces colonnes, l’histoire de quelques-uns de ces maquis, à commencer par le maquis Du Guesclin. A noter que les hommes qui servirent dans cette formation ne sont plus aujourd’hui qu’au nombre de trois (sur les 1.467 inscrits à la Libération).
A Espalion, la chapelle des Pénitents blancs, vieille de plus de trois cents ans, abrite sous son toit de magnifiques pièces issues de l’art religieux et plus particulièrement de l’art baroque. Mais la chapelle présente une autre spécificité, puisqu’elle a servi de lieu d’inhumation à plusieurs Espalionnais…
Un comité supérieur d’instruction primaire de l’arrondissement continue à se réunir au début de chaque mois, dans l’une des salles de la sous-préfecture, on ne change rien ! Et ce comité décide le 7 septembre 1849, de suspendre de ses fonctions pour deux mois, du 1er septembre au 1er novembre, avec privation de traitement, l’instituteur du Nayrac pour : «s’être livré aux dernières élections générales, à une propagande sinon illégale, au moins inconcevable de la part d’un fonctionnaire». Mais cet instituteur n’en reste pas là, d’après le comité, ce monsieur fait acte d’insubordination, en donnant un retentissement scandaleux à cette décision.
Aveyronnais de naissance, monseigneur Denis Affre eut une carrière ecclésiastique des plus brillantes le conduisant jusqu’au siège de l’archevêché de Paris (de 1840 à 1848). Cependant, les terribles journées insurrectionnelles de juin 1848 furent fatales à notre Rouergat, lequel fut mortellement blessé sur une barricade parisienne après avoir vainement tenté de faire cesser les hostilités.
Dans ce dernier épisode, nous allons suivre le parcours de Victor Dijols qui, promis à un brillant avenir, abandonna la voie qui lui était toute tracée afin de devenir un écrivain renommé, du moins l’espérait-il. De manière à mettre toutes les chances de son côté, il s’établit à Paris, comptant sur ses nouvelles relations parisiennes pour lui ouvrir les portes de la gloire. Mais, dans la Capitale, il fréquenta des individus qui s’avérèrent, au final, peu recommandables, l’entraînant dans une spirale infernale qui débouchera sur la cage de fer du Mont-Saint-Michel.
Lorsque l’on évoque le Mont-Saint-Michel, on pense d’emblée au site touristique qui attire, chaque année, près de deux millions et demi de visiteurs. C’est oublier que le lieu a servi de prison d’Etat à partir de 1731 (sous le règne de Louis XV) jusqu’au Second Empire. Une quinzaine d’années après la transformation de l’abbaye du Mont-Saint-Michel en forteresse pénitentiaire, un de nos compatriotes aveyronnais fut, pour son malheur, incarcéré dans cette «Bastille» normande. En ce lieu, on le plaça dans une geôle particulièrement sordide, au point que celle-ci le conduisit jusqu’au trépas. Les conditions de détention (particulièrement difficiles) et l’identité restée longtemps secrète de notre prisonnier feront de lui un personnage quelque peu mystérieux, une sorte de «Masque de fer». Nous en rappelons ci-après l’histoire…
Dans ce quatrième volet consacré aux crimes dans l’Espalionnais, nous évoquons aujourd’hui le massacre de Coudoustrines qui eut lieu le 21 avril 1953. Dans cette dernière affaire, l’assassin fut, pour une fois, clairement identifié. Naturellement, il ne pouvait s’agir de Boudou (si l’on considère que cet homme était bien l’auteur des crimes de la Bessette), incarcéré depuis le 7 mars 1952, mais d’un “copycat”, c’est-à-dire d’un meurtrier imitant le modus operandi d’un serial killer.