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C’est dans l’auditorium du Conservatoire à rayonnement départemental de l’Aveyron que s’est déroulée, jeudi après-midi 25 mai à Rodez, la remise des prix du concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) – l’un des concours scolaires les plus anciens et les plus fédérateurs depuis sa création, en 1961.
Si Joseph-Pierre Durand de Gros a été très largement oublié en Aveyron (et dans le reste de la France), confirmant d’ailleurs la crainte de notre personnage : «J’ai frémi à la pensée que mes idées seraient enterrées avec moi», une avenue de Rodez porte néanmoins son nom, preuve que son passage sur terre ne sera pas passé totalement inaperçu…
Sur te territoire de la commune de Castelnau-de-Mandailles, plus précisément dans le hameau du Cambon, une vieille église, située à l’écart de toute voie importante de communication, semble se cacher. Pourtant, l’édifice religieux est digne d’intérêt, possédant notamment des chapiteaux romans et historiés de toute beauté, des statues en pierre polychromes du premier quart du XVIe siècle et des peintures murales datant vraisemblablement de la première moitié du XVIIe siècle.
L’église Saint-Michel de Toulonjac, édifiée au XIIIe siècle et reconstruite au XVe siècle, connut d’importantes modifications au début du XVIe siècle. Aujourd’hui, ce monument reste attractif pour tous les passionnés d’art religieux, car présentant des sculptures et autres statues pour le moins exceptionnelles, comme ces culs-de-lampe du clocher-porche ou ces effigies de la sainte Vierge et de saint Jean situées à l’intérieur même de l’édifice.
Mathis Charrié habite à Saint-Côme-d'Olt et est étudiant en première année de licence Histoire à l’université Champollion à Albi. Dans le cadre d’un travail autour du personnage de Robespierre, Mathis a voulu, à travers cet article qu'il nous fait partager, montrer que Robespierre était aussi un défenseur du peuple durant sa carrière d’avocat et pendant la Révolution Française.
Bien que n’étant pas très ancienne, la croix de Compolibat — faisant partie de ces croix dites “historiées” — est chargée de symboles relatifs, en grande partie, à la crucifixion. Mais l’étude de cette croix va cependant nous faire dépasser la phase finale de la Passion du Christ pour nous amener à la découverte d’informations souvent insoupçonnées...
Simple fils de cordonnier, Jean Saury, préalablement destiné à une carrière ecclésiastique, devint avant tout un grand savant. Victime de l’adage «nul n’est prophète en son pays», c’est finalement en Inde qu’il trouvera les honneurs et la richesse.
Notre département regorge d’autres croix anciennes méritant, elles aussi, qu’on leur consacre quelques lignes. C’est notamment le cas de cette croix de pierre historiée qu’il est possible d’admirer dans le parc du Centre de Soins, de Suite et de Réadaptation de la Clauze (situé entre Saint-Jean-Delnous et Réquista).
Une nouvelle fête s’instaure peu à peu dans les écoles, celle de l’arbre de Noël. La création de l’école maternelle laïque en septembre 1903 va entraîner une nouvelle fête pour les petits écoliers en décembre : «l’arbre de Noël».
Les écoles laïques de la commune sous la IIIe République de 1900 à 1940
Si le département de l’Aveyron connut le bonheur d’être libéré de toute occupation allemande dès la fin du mois d’août 1944, il faut reconnaître que cette libération ne se fit pas sans effusion de sang. A Rodez, par exemple, les Allemands, sur le point de quitter la ville, voulurent sans doute marquer les esprits en commettant un dernier crime : l’exécution de trente prisonniers qui seront désormais connus sous l’appellation des «fusillés de Sainte-Radegonde».
S’étant tout d’abord fait remarquer lors de l’insurrection des 5 et 6 juin 1832 en défendant vaillamment la plus grande barricade parisienne, ce qui lui valut, d’ailleurs, plusieurs années de prison, l’Espalionnais Joseph Annat participa ensuite à un complot qui avait pour objectif d’assassiner le roi Louis-Philippe. Mais ce projet échoua, conduisant une nouvelle fois notre Espalionnais en prison…
Dans ce dernier épisode consacré au maquis d’Ols, nous allons voir les hommes du commandant Marc affronter avec courage les Allemands, lors des deux batailles de Carmaux, aux combats de Gelle, et jusqu’en Allemagne. 98 de ces maquisards tomberont au champ d’honneur (52 dans les combats régionaux, 13 dans la campagne des Vosges et 33 dans la campagne d’Allemagne).