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Ayant obtenu son transfert sur le front, Jean Gayraud se montrera d’une aide précieuse pour les zouaves de son régiment, soignant aussi bien les corps blessés que les âmes, distribuant ses propres colis, s’assurant de l’ordinaire jusqu’à servir lui-même la soupe, et risquant sa vie à de multiples occasions pour venir en aide aux blessés ou relever les morts. Jean Gayraud mourra en héros sur le champ de bataille, sa bravoure ayant été récompensée par la Croix de guerre et la Médaille militaire.
Tout au long de sa courte vie de prêtre, Jean Gayraud se montra d’une générosité et d’un dévouement peu communs, consacrant une grande partie de son temps (et de son argent) aux pauvres et aux malades, tandis que lui-même vivait avec bien peu de choses. Puis, vint le jour où il dut partir à la guerre…
L’abbé Jean Gayraud, avant de devenir l’un de ces héros de la Première Guerre mondiale, récipiendaire de la Croix de guerre et de la Médaille militaire, se distingua auparavant en tant que prêtre au service des autres, passant notamment un nombre incalculable d’heures au chevet des malades, même si, pour cela, il devait prendre sur son temps de sommeil qui était déjà fort restreint. Austère pour lui-même, allant parfois jusqu’à se priver du strict nécessaire, mais prodigue envers les pauvres, il se donnait sans compter et sans compter donnait tout ce qu’il avait.