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Depuis juillet dernier, Stéfan Baurès, régisseur, est venu en renfort de Jean-Louis Claveyrolle au Musée des Cornemuses du Monde, à Vines. Cette nouvelle recrue a mis sa passion au service du musée, dont les horaires de visite se sont élargis.
La Maison de la Cabrette de Cantoin a élargi ses horizons et propose désormais de découvrir la plus grande collection au monde de cornemuses, leurs histoires, leurs facteurs, leurs joueurs, leurs cultures, dans un espace agrandi et modernisé.
La cabrette inscrite au “Patrimoine culturel immatériel” : la reconnaissance a été actée ce 7 juillet 2018, par décision du Comité du Patrimoine Ethnologique et Immatériel du ministère de la Culture en date du 27 février 2018. Un véritable passeport pour l'avenir, et une fierté pour tous aujourd'hui, musiciens, danseurs ou amoureux de la cabrette.
Ouverte depuis juillet 2014, cette maison est née d'une triple rencontre entre André Raynal, maire de Cantoin, André Ricros, cabretaïre, collecteur et collectionneur, directeur de l'Agence des Musiques des Territoires d'Auvergne (AMTA), et Jean-Dominique Lajoux, photographe et cinéaste ayant participé dans les années 60 à un programme de recherche du Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) sur la zone Aubrac*.
Cette chronique est parue dans le cadre d'un article sur la cabrette dans Terres d'Aubrac n°3 en 2015 : “La cabrette, cornemuse de l'Aubrac et star des bals”
La cabrette, musette de son vrai nom, puise ses racines dans l'histoire de l'Aubrac. Cette cornemuse née au XIXe siècle est considérée comme «l'instrument populaire le plus abouti en France»(1). Au-delà du folklore, son histoire nous emmène dans un monde tout à la fois populaire et d'initiés, précurseur dans le domaine de la mixité des musiques urbaines.