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C'est une tradition aujourd'hui presque perdue, et dont on ne trouve la trace que dans quelques paroisses riveraines du vieil Olt : la “Ventes des âmes”, ou “Poule un” à Sainte-Eulalie d'Olt. Une vente aux enchères dont le bénéfice servait à dire des messes pour les âmes du purgatoire.
L'église romane de Saint-Urcize abrite une collection d'objets du culte de la confrérie des Pénitents Blancs.
Situé sur le plateau de l’Aubrac, le village de Saint-Urcize (dans le département du Cantal) peut s’enorgueillir de posséder quelques belles demeures de caractère (dont la fameuse maison Podevigne de Grandval, datant du XVe ou du XVIe siècle), une tour carrée du XIIIe siècle, vestige de l’ancien château fort, et, surtout, une magnifique église mi-romane, mi-gothique, présentant, outre des chapiteaux, deux culs-de-lampe et un modillon dignes d’intérêt, de remarquables statues, une exceptionnelle fresque du XVe siècle ayant pour sujet l’archange saint Michel et, bien entendu, le calice en argent utilisé pour la messe à laquelle assista Louis XVI juste avant son exécution.
Sur le territoire de la commune de Prinsuéjols-Malbouzon (en Lozère) se dresse, à quelque 1.100 mètres d’altitude et depuis plus de trois cents ans, le magnifique château de la Baume. Ce dernier, aux allures de forteresse médiévale est très richement décoré à l’intérieur, faisant de lui le “Versailles du Gévaudan”.
Contrairement à une idée reçue, le département qui compte le plus de mégalithes en France est l'Aveyron. Avec 800 à 1.000 dolmens et tumulus, une trentaine de menhirs et une cinquantaine de statues-menhirs, le Rouergue est largement en tête devant les quatre départements bretons réunis, suivi au classement par l'Ardèche. L'origine même de ces mégalithes n'a d'ailleurs rien à voir avec nos ancêtres celtes : il faut rechercher leur origine aux confins du Néolithique.
Dans l’épisode précédent, nous avons vu que le comte de Rodez Henri II s’était révélé être un bâtisseur, ayant doté la cité d’Entraygues d’un magnifique pont gothique qui permet encore aujourd’hui de passer au-dessus de la Truyère. Mais Henri II fut également à l’origine du château d’Entraygues dont les deux tours principales ont traversé les siècles pour parvenir jusqu’à nous. Ne se contentant pas de faire édifier des constructions, Henri II se montra aussi soucieux des intérêts des habitants d’Entraygues-sur-Truyère, leur ayant accordé une charte en 1292.
Le bourg d’Entraygues-sur-Truyère a un riche passé historique remontant très vraisemblablement à l’époque des Celtes. Mais c’est à partir du Xe siècle que le lieu prit la forme d’un castrum, sous l’impulsion de la puissante famille d’Entraygues. Cette dernière, cependant, fut supplantée petit à petit par les comtes de Rodez qui commencèrent à entrer en possession d’Entraygues-sur-Truyère dès le XIIe siècle avant d’en devenir les seuls maîtres au XIIIe siècle.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, entre l’automne 1946 et l’été 1947, un brigand cagoulé et armé d’un pistolet-mitrailleur britannique (le fameux Sten) sévit dans un territoire bien déterminé, une espèce de triangle dont les trois extrémités reliaient Estaing au Nayrac, puis Le Nayrac à Sénergues et, enfin, Sénergues à Estaing, ledit triangle ayant une aire d’environ 50 km2.
La Bastide-l’Évêque, faisant aujourd’hui partie de la commune du Bas Ségala, était à l’origine une bastide fondée au XIIIe siècle par l’évêque de Rodez Raimond de Calmont d’Olt. Toutefois, le territoire de cette ancienne commune, parsemé de très vieux hameaux, n’a pas attendu la création épiscopale pour faire parler de lui, son histoire remontant à quelque 2.000 ans.
Le château de Ginals est un édifice du XIVe siècle situé sur le territoire de la commune de Villeneuve-d’Aveyron. Ce château est entré dans l’histoire du Rouergue pour avoir été notamment le lieu de résidence de sainte Emilie de Rodat durant son enfance et son adolescence.
Annie et Yves-Olivier Denoual ont acquis une partie de cette ancienne grange monastique située sur la commune de Pierrefiche d’Olt sur un coup de cœur et de folie en 1982. Depuis, ils rénovent cette tour symbole du pouvoir et de la puissance de l’ordre cistercien.
Notre rat d'archives Jean Ragot a reconstitué la chronique d'un fait divers en 1895 à Saint-Côme d'Olt.
Placé sur une position dominante, le château de Graves est un château Renaissance ayant traversé les siècles sans encombre, sans subir la moindre démolition ou de trop grandes modifications, de sorte que nous avons le privilège d’admirer cette demeure pratiquement telle qu’elle devait être au moment de sa construction. Autre point fort du château : son décor sculpté. Bien que ce dernier ne soit pas aussi abondant que celui du château de Bournazel, il est d’une grande qualité et se concentre principalement sur la hotte d’une cheminée, faisant de celle-ci une pièce architecturale véritablement unique.
La commune de Martiel, située à l’extrémité ouest du département de l’Aveyron, peut s’enorgueillir d’un passé multimillénaire, ayant conservé sur son territoire de très nombreux vestiges historiques provenant tant de la civilisation des mégalithes que de l'occupation gallo-romaine, ou encore de la présence templière…
Ayant bien failli disparaître à jamais, le château de Cas, situé dans la vallée de la Bonnette, entre Saint-Antonin-Noble-Val et Caylus, à la frontière du Rouergue et du Quercy, renaquit de ses cendres en 1983, pour le plus grand plaisir des visiteurs qui peuvent admirer en ce lieu, outre un château magnifiquement restauré, une petite église templière et un remarquable pigeonnier du XVIIIe siècle.
L’église Saint-Côme-et-Saint-Damien a été presque entièrement reconstruite au XVIe siècle dans le style gothique. Parmi ses caractéristiques, nous noterons son célèbre clocher tors (ou flammé) et sa porte divisée en deux vantaux comportant, chacun, quinze médaillons dont neuf sont occupés par des sculptures parfois bien étranges.
L’église Saint-Pierre-de-la-Bouïsse fut la première église construite à Saint-Côme-d’Olt et constitue, sans doute, l’édifice le plus ancien de cette cité médiévale. Bien entendu, comme la plupart des églises, elle a subi quelques transformations, mais son chevet en cul-de-four, son clocher-mur et ses modillons sont encore là pour attester de son passé roman.
Le bourg de Saint-Côme-d’Olt, classé comme l’un des Plus Beaux Villages de France, tire son nom de l’hospice, placé sous le vocable de «Sancto Cosme», dont l’existence est constatée, dans le quartier de la Bouïsse (ou Bouysse), dès le XIIe siècle. À noter que saint Cosme (devenu Côme) et son frère Damien étaient deux médecins chrétiens qui furent martyrisés à Aigéai, en Cilicie (région de l’Anatolie méridionale), au cours de l’an 303.
L’église de Boussac, située entre Rieupeyroux et Baraqueville, a comme principale caractéristique d’être fortifiée, rejoignant ainsi le cercle très fermé des églises à système défensif de notre département (Sainte-Croix, Sainte-Radegonde, etc.). Consacré à la Vierge Marie, cet édifice religieux possède néanmoins deux chapelles dédiées à des saints dont la vie de l’un d’eux — saint Blaise — sera rappelée dans la dernière partie de cet article.