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Fondée au début du XIIe siècle par Adalard (ou Alard) d’Eyne, bouteiller (ou maître échanson) du comte de Flandre, la domerie (ou hôpital) d’Aubrac fut d’un grand secours aux pèlerins amenés à traverser les étendues sauvages de l’Aubrac. Mais, au fil des siècles, la domerie sut également se rendre indispensable en prêtant journellement assistance aux indigents et aux malades. Unique en son genre car totalement indépendante, la domerie d’Aubrac, après avoir connu les vicissitudes de l’Histoire, cessera toutefois toute activité au moment de la Révolution qui lui fut fatale.
Derrière sa façade massive et quelque peu austère, l'église de Saint-Martial de Rieupeyroux révèle un intérieur doté de beaux éléments architecturaux : voûtes d’ogives, coupole octogonale et chapiteaux rescapés de sa période romane. À cette église est également attachée une bien curieuse légende, mettant en scène le géant Gargantua...
Situé sur le plateau de l’Aubrac, dans sa partie lozérienne, le village de Nasbinals peut s’enorgueillir de posséder une très belle église à la fois romane et gothique dont les premières constructions remontent au XIe siècle.
L’église de Laguiole est dédiée à saint Matthieu, celui qui fut le douzième apôtre appelé par Jésus et à qui l’on attribue généralement l’écriture d’un des quatre évangiles canoniques. Cette église, édifiée au XVIe siècle, possède un magnifique portail d’entrée en basalte rappelant l’Annonciation, une remarquable Pietà du XVe siècle et une très étonnante sculpture d’homme sauvage velu...
La chaire de l'église paroissiale, dont la silhouette est familière à tous les Saint-Cômois, est d'un style un peu particulier : alors que ce type de mobilier est habituellement en bois, celle-ci est en pierre. Elle provient d'une tour d'angle ruinée du château de Roquelaure.
C’est à Bozouls, plus précisément au manoir de Peyrolles, que Jean Joseph Passelac vit le jour, en 1773. Il y a un peu plus d'un, la pose d’une plaque sur sa tombe au cimetière de Bozouls a donné l'occasion de sortir de l'oubli cet officier ayant combattu aux temps de la Révolution et du Premier Empire.
C'est une tradition aujourd'hui presque perdue, et dont on ne trouve la trace que dans quelques paroisses riveraines du vieil Olt : la “Ventes des âmes”, ou “Poule un” à Sainte-Eulalie d'Olt. Une vente aux enchères dont le bénéfice servait à dire des messes pour les âmes du purgatoire.
L'église romane de Saint-Urcize abrite une collection d'objets du culte de la confrérie des Pénitents Blancs.
Situé sur le plateau de l’Aubrac, le village de Saint-Urcize (dans le département du Cantal) peut s’enorgueillir de posséder quelques belles demeures de caractère (dont la fameuse maison Podevigne de Grandval, datant du XVe ou du XVIe siècle), une tour carrée du XIIIe siècle, vestige de l’ancien château fort, et, surtout, une magnifique église mi-romane, mi-gothique, présentant, outre des chapiteaux, deux culs-de-lampe et un modillon dignes d’intérêt, de remarquables statues, une exceptionnelle fresque du XVe siècle ayant pour sujet l’archange saint Michel et, bien entendu, le calice en argent utilisé pour la messe à laquelle assista Louis XVI juste avant son exécution.
Sur le territoire de la commune de Prinsuéjols-Malbouzon (en Lozère) se dresse, à quelque 1.100 mètres d’altitude et depuis plus de trois cents ans, le magnifique château de la Baume. Ce dernier, aux allures de forteresse médiévale est très richement décoré à l’intérieur, faisant de lui le “Versailles du Gévaudan”.
Contrairement à une idée reçue, le département qui compte le plus de mégalithes en France est l'Aveyron. Avec 800 à 1.000 dolmens et tumulus, une trentaine de menhirs et une cinquantaine de statues-menhirs, le Rouergue est largement en tête devant les quatre départements bretons réunis, suivi au classement par l'Ardèche. L'origine même de ces mégalithes n'a d'ailleurs rien à voir avec nos ancêtres celtes : il faut rechercher leur origine aux confins du Néolithique.
Dans l’épisode précédent, nous avons vu que le comte de Rodez Henri II s’était révélé être un bâtisseur, ayant doté la cité d’Entraygues d’un magnifique pont gothique qui permet encore aujourd’hui de passer au-dessus de la Truyère. Mais Henri II fut également à l’origine du château d’Entraygues dont les deux tours principales ont traversé les siècles pour parvenir jusqu’à nous. Ne se contentant pas de faire édifier des constructions, Henri II se montra aussi soucieux des intérêts des habitants d’Entraygues-sur-Truyère, leur ayant accordé une charte en 1292.
Le bourg d’Entraygues-sur-Truyère a un riche passé historique remontant très vraisemblablement à l’époque des Celtes. Mais c’est à partir du Xe siècle que le lieu prit la forme d’un castrum, sous l’impulsion de la puissante famille d’Entraygues. Cette dernière, cependant, fut supplantée petit à petit par les comtes de Rodez qui commencèrent à entrer en possession d’Entraygues-sur-Truyère dès le XIIe siècle avant d’en devenir les seuls maîtres au XIIIe siècle.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, entre l’automne 1946 et l’été 1947, un brigand cagoulé et armé d’un pistolet-mitrailleur britannique (le fameux Sten) sévit dans un territoire bien déterminé, une espèce de triangle dont les trois extrémités reliaient Estaing au Nayrac, puis Le Nayrac à Sénergues et, enfin, Sénergues à Estaing, ledit triangle ayant une aire d’environ 50 km2.
La Bastide-l’Évêque, faisant aujourd’hui partie de la commune du Bas Ségala, était à l’origine une bastide fondée au XIIIe siècle par l’évêque de Rodez Raimond de Calmont d’Olt. Toutefois, le territoire de cette ancienne commune, parsemé de très vieux hameaux, n’a pas attendu la création épiscopale pour faire parler de lui, son histoire remontant à quelque 2.000 ans.
Le château de Ginals est un édifice du XIVe siècle situé sur le territoire de la commune de Villeneuve-d’Aveyron. Ce château est entré dans l’histoire du Rouergue pour avoir été notamment le lieu de résidence de sainte Emilie de Rodat durant son enfance et son adolescence.
Annie et Yves-Olivier Denoual ont acquis une partie de cette ancienne grange monastique située sur la commune de Pierrefiche d’Olt sur un coup de cœur et de folie en 1982. Depuis, ils rénovent cette tour symbole du pouvoir et de la puissance de l’ordre cistercien.
Notre rat d'archives Jean Ragot a reconstitué la chronique d'un fait divers en 1895 à Saint-Côme d'Olt.
Placé sur une position dominante, le château de Graves est un château Renaissance ayant traversé les siècles sans encombre, sans subir la moindre démolition ou de trop grandes modifications, de sorte que nous avons le privilège d’admirer cette demeure pratiquement telle qu’elle devait être au moment de sa construction. Autre point fort du château : son décor sculpté. Bien que ce dernier ne soit pas aussi abondant que celui du château de Bournazel, il est d’une grande qualité et se concentre principalement sur la hotte d’une cheminée, faisant de celle-ci une pièce architecturale véritablement unique.
La commune de Martiel, située à l’extrémité ouest du département de l’Aveyron, peut s’enorgueillir d’un passé multimillénaire, ayant conservé sur son territoire de très nombreux vestiges historiques provenant tant de la civilisation des mégalithes que de l'occupation gallo-romaine, ou encore de la présence templière…