Consultez le meilleur de l'actualité du Nord-Aveyron et de l'Aubrac cantalien et lozérien dans les derniers articles du Bulletin d’Espalion.
Michel Trigosse, historien d'origine nord-aveyronnaise, nous emmène à la découverte de la réussite de quelques Espalionnais, les Delpech et les Assézat, en terre toulousaine, entre Moyen Age et Renaissance.
Dans ce dernier épisode, nous allons voir Charrier subir plusieurs interrogatoires au cours desquels il ne lâchera aucune information d’importance, pas même les noms de ses complices (sauf celui de l’abbé Allier), s’efforçant, au contraire, d’endosser le rôle de seul responsable de la révolte royaliste en Lozère.
La lutte étant devenue vaine pour les rebelles royalistes, Charrier licencia son armée et s’enfuit vers Nasbinals. Caché, avec sa femme et son fidèle ami Laporte, dans le souterrain qu’il avait fait aménager dans un domaine lui appartenant, il sera finalement trahi, fait prisonnier et conduit à Rodez pour y être jugé.
Après avoir emporté, avec facilité, plusieurs succès (comme à Mende), l’Armée Chrétienne du Midi livrera son premier véritable combat à Chanac. Elle sortira victorieuse de cette bataille, mais son sort sera néanmoins scellé par l’arrivée de nombreuses forces patriotes.
Vous vous souvenez du loup de Pégorier ? 20 juin 1977. Il n’y a plus de loup en France depuis un demi-siècle. Pourtant, un paysan abat un mâle de 50 kilos sur l’Aubrac, en Lozère. On ne saura peut-être jamais d’où sortait ce loup, mais il fait toujours partie de l’histoire d’Albert Pégorier et de son épouse.
La fondation. Clément Cabanettes est arrivé à ses fins : après avoir trouvé des terres à peupler dans la Pampa argentine, il a rassemblé, avec l’aide de François Issaly et de François Gay, 160 volontaires à l’expatriation, dont 40 familles. Le 25 octobre 1884, ils embarquent à Bordeaux pour une traversée de 38 jours.
Dans cet épisode, nous allons rappeler les préparatifs de la révolte contre-révolutionnaire en Lozère, l’investissement des frères Claude et Dominique Allier dans cette entreprise et, finalement, les tous débuts de l’insurrection royaliste.
Mars 1884. Le potentiel agricole et humain de la jeune république Argentine a révélé Clément Cabanettes à lui-même, et l’aventurier s’est mué en meneur d’hommes. Une étape importante de l’aventure colonisatrice aveyronnaise fut la rencontre avec François Issaly. Ce dernier, reparti chercher sa famille en Rouergue, est devenu le bras droit de Cabanettes pour recruter les candidats au départ.
Après les événements de Mende, Marc-Antoine Charrier apparut, en Lozère, comme le dernier chef capable de mener la rébellion royaliste. Mais, en attendant, il fut décrété d’arrestation et forcé de se cacher. Au cours de cet épisode, nous verrons également Nasbinals devenir la cible des patriotes et l’abbé Claude Allier s’efforcer de mettre en place une contre-révolution dans le Vivarais.
Dans ce troisième épisode, nous allons découvrir ce que fut exactement cette «bagarre de Mende», aujourd’hui entrée dans l’Histoire, et voir les conséquences que celle-ci entraîna.
En l’espace de quelques mois, de l’automne 1791 à l’hiver 1792, la situation en Lozère va rapidement évoluer, les changements voulus par les révolutionnaires, qui affectent notamment le culte de la religion catholique, entraînant un mécontentement de la majeure partie de la population lozérienne (et du Haut-Rouergue voisin) qui se transformera bientôt en rébellion ouverte. Cette atmosphère toute particulière facilitera, bien entendu, la tâche de Marc-Antoine Charrier qui n’aura aucune difficulté à jeter les prémices de son armée contre-révolutionnaire…
Dans notre édition du 7 décembre dernier, nous avons laissé Clément Cabanettes à Buenos Aires en 1881. Il vient d'installer la première ligne téléphonique de la capitale, et sera considéré par la suite comme le fondateur des télécommunications argentines. Les éléments sont en place pour la suite de l'aventure de celui qui va devenir “Don Clemente”, fondateur de la seule colonie française d'Amérique du Sud. Une colonie rouergate.
Marc-Antoine Charrier (1755-1793) laissa son nom dans l’Histoire après avoir mené une courte campagne contre-révolutionnaire en Lozère en tant que chef de l’Armée Catholique du Midi. Pascal Cazottes revient sur l'histoire de cet homme encensé par les uns et décrié par les autres.
Presque tous les Aveyronnais connaissent l'aventure de Pigüé, cette ville de la pampa argentine fondée au XIXe siècle par des colons aveyronnais. Le nom de son fondateur, Clément Cabanettes, est également connu, mais sait-on quel aventurier fut ce fils de paysans d'Ambec, entre Lassouts et Saint-Côme, dans le Nord Aveyron ? Portrait d'un personnage hors du commun.
Fondée au début du XIIe siècle par Adalard (ou Alard) d’Eyne, bouteiller (ou maître échanson) du comte de Flandre, la domerie (ou hôpital) d’Aubrac fut d’un grand secours aux pèlerins amenés à traverser les étendues sauvages de l’Aubrac. Mais, au fil des siècles, la domerie sut également se rendre indispensable en prêtant journellement assistance aux indigents et aux malades. Unique en son genre car totalement indépendante, la domerie d’Aubrac, après avoir connu les vicissitudes de l’Histoire, cessera toutefois toute activité au moment de la Révolution qui lui fut fatale.
Derrière sa façade massive et quelque peu austère, l'église de Saint-Martial de Rieupeyroux révèle un intérieur doté de beaux éléments architecturaux : voûtes d’ogives, coupole octogonale et chapiteaux rescapés de sa période romane. À cette église est également attachée une bien curieuse légende, mettant en scène le géant Gargantua...
Situé sur le plateau de l’Aubrac, dans sa partie lozérienne, le village de Nasbinals peut s’enorgueillir de posséder une très belle église à la fois romane et gothique dont les premières constructions remontent au XIe siècle.
L’église de Laguiole est dédiée à saint Matthieu, celui qui fut le douzième apôtre appelé par Jésus et à qui l’on attribue généralement l’écriture d’un des quatre évangiles canoniques. Cette église, édifiée au XVIe siècle, possède un magnifique portail d’entrée en basalte rappelant l’Annonciation, une remarquable Pietà du XVe siècle et une très étonnante sculpture d’homme sauvage velu...
La chaire de l'église paroissiale, dont la silhouette est familière à tous les Saint-Cômois, est d'un style un peu particulier : alors que ce type de mobilier est habituellement en bois, celle-ci est en pierre. Elle provient d'une tour d'angle ruinée du château de Roquelaure.
C’est à Bozouls, plus précisément au manoir de Peyrolles, que Jean Joseph Passelac vit le jour, en 1773. Il y a un peu plus d'un, la pose d’une plaque sur sa tombe au cimetière de Bozouls a donné l'occasion de sortir de l'oubli cet officier ayant combattu aux temps de la Révolution et du Premier Empire.