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A Capdenac-le-Haut, ancien oppidum (1) gaulois qui porta, autrefois, le nom d’Uxellodunum, eut lieu le dernier acte de ce que Jules César a appelé, lui-même, la Guerre des Gaules (De Bello Gallico). En ce lieu, situé dans le département du Lot mais proche de celui de l’Aveyron, ont résisté avec opiniâtreté, pendant près de deux mois et face à 35.000 soldats romains, quelque 2.000 guerriers celtes (des Cadurques mais pas seulement, puisque s’y trouvaient aussi des troupes rescapées d’Alésia, dont certaines devaient très probablement être constituées de Rutènes (2)).
Dans le département de l’Aveyron, à douze kilomètres au sud – sud-ouest de Rodez, se trouve le village de Ceignac dépendant de la commune de Calmont. Ce petit bourg n’aurait rien de bien particulier s’il ne possédait une basilique. Les raisons qui poussèrent à agrandir l’ancienne église — pour en faire le monument que nous connaissons aujourd’hui — résident essentiellement dans cette volonté de remercier Notre-Dame de Ceignac pour plusieurs miracles et autres guérisons inespérées que beaucoup lui attribuèrent. On estima également que c’était grâce à Notre-Dame de Ceignac si la ville de Rodez avait été épargnée par la peste de 1653. Toutefois, notre propos ne consistera pas à rappeler ici tous les bienfaits dispensés par la Vierge miraculeuse, préférant attirer l’attention du lecteur sur ces magnifiques sculptures exposées à l’intérieur de l’édifice.
Si l’on ne présente plus le grand peintre que fut Toulouse-Lautrec, on oublie bien souvent, par contre, qu’il avait des origines aveyronnaises et qu’il effectua de longs séjours au château du Bosc, commune de Camjac. Ce château fut pourtant sa demeure de prédilection, comme en témoigne ce passage extrait d’une de ses lettres : «Je m’amuse beaucoup à Paris, mais j’aspire à retourner au Bosc».
A une trentaine de kilomètres de Villefranche-de-Rouergue, en direction de l’ouest, se dresse, au sommet d’une colline, une imposante demeure semblant dominer (ou protéger) le village qui repose à ses pieds. Il s’agit du château de Saint-Projet, l’un des plus beaux édifices du Tarn-et-Garonne.
Lorsque l’on évoque le nom de Bruniquel, on pense bien évidemment au film de Robert Enrico – « le Vieux fusil » – dont plusieurs scènes furent tournées en ce lieu du Tarn-et-Garonne. Mais ramener Bruniquel à la seule production cinématographique de 1975 est bien trop réducteur. C’est, en effet, oublier le rôle non négligeable que la place joua dans l’Histoire de notre pays, et ce, depuis des temps très reculés. Dès le Haut Moyen Age, et peut-être même avant, la position sommitale de Bruniquel ne manqua pas d’attirer tous ceux qui désiraient contrôler les vallées de l’Aveyron et de la Vère. Aussi, ce point stratégique, situé à la frontière du Quercy et de l’Albigeois, accueillit très tôt une forteresse remontant au plus tard à la période mérovingienne. Du reste, Bruniquel, par sa seule étymologie, semble attester de ce passé mérovingien, ainsi que nous allons le voir.
Moins connue et peut-être un peu moins flamboyante que celle de Villefranche-de-Rouergue, la chapelle des Pénitents noirs de Saint-Geniez-d’Olt présente néanmoins des similitudes avec sa sœur du Bas-Rouergue, ne serait-ce qu’au niveau de son plafond, lequel est en bois et couvert de peintures à thématique religieuse.
Si l’année 2021 correspondait au bicentenaire de la mort de l’Empereur Napoléon Ier, l’année 2022 est l’occasion de célébrer un autre bicentenaire, celui du déchiffrement des hiéroglyphes par le Figeacois Jean-François Champollion. Mais, comme chacun sait, ce déchiffrement n’a été rendu possible que par la découverte de la fameuse pierre de Rosette, pierre qui n’aurait peut-être jamais été mise au jour sans la non moins célèbre campagne d’Égypte…
Dans ce deuxième et dernier épisode, nous poursuivons notre étude des peintures en «grisailles» du cabinet mythologique du château de Puymartin. Après que le panneau sur Dionysos nous ait livré quelques secrets, nous passons aux scènes suivantes où nous attendent quelques héros de la mythologie grecque, à l’instar du célèbre Persée.
Dans ces colonnes, nous avons déjà eu l’occasion de présenter au lecteur un cabinet d’alchimie, celui du château de Cénevières (dans le Lot), qui, grâce à ses représentations de la mythologie gréco-romaine, véhiculait un symbolisme alchimique des plus évidents. Aujourd’hui, avec le château de Puymartin (en Dordogne), nous avons le plaisir de renouer avec cette thématique, car, comme nous allons le voir, ce château possède un magnifique cabinet mythologique dont chaque peinture en «grisailles» nous renvoie à cet Art Royal (autre nom donné à l’Alchimie).
À environ 1,5 km de la petite ville de Saint-Geniez-d’Olt, sur la rive droite du Lot et à seulement 65 mètres de l’endroit où le ruisseau de Mardonenque vient se jeter dans cette rivière, se trouve une chapelle connue sous le nom de “Notre-Dame des Buis”.
Cette chapelle abrite une statue de Madone en pierre d’environ 60 cm de haut, également désignée sous l’appellation de “Notre-Dame des Buis”. L’histoire de cette statue, ou plutôt de sa découverte, est quelque peu singulière, au point que certains seront tentés de la qualifier de légendaire. Mais libre à chacun de se forger sa propre opinion sur cette histoire que nous allons maintenant rappeler.
Se posant en gardien de la vallée du Lot, le château de Larroque-Toirac offre, de prime abord, le spectacle d’une magnifique et imposante demeure. Toutefois, c’est l’intérieur de cette gentilhommière qui nous réserve les plus belles surprises avec ses fresques et autres graffitis parfaitement conservés.
Dans ce dernier épisode, nous verrons Marie susciter des jalousies dans sa propre patrie, épouser Talabot, passer des jours heureux dans la somptueuse demeure du Roucas-Blanc, traverser la guerre de 1870, mais aussi connaître des épreuves avec la déchéance physique et le décès de son mari.
Marie Savy, éprise de son nouveau patron, va finalement trouver sa place auprès de Paulin Talabot dont la formidable réussite (principalement dans les affaires) est rappelée dans le présent article.
Cette année où la petite ville de Saint-Geniez-d’Olt commémore le bicentenaire de la naissance de Marie Talabot, née Savy, par l’intermédiaire, notamment, d’une exposition intitulée «Les actus de Marie Talabot», ladite exposition installée, depuis le 2 mai jusqu’au 30 septembre, dans les allées couvertes de l’ancien cloître des Augustins, nous avons décidé, à notre tour, de rendre hommage à ce personnage par une série d’articles consacrée à cette femme au destin hors du commun. A noter que, pour la rédaction de ces articles, nous nous sommes particulièrement inspirés de l’excellent ouvrage de Louis Mercadié ayant pour titre «Marie Talabot, une Aveyronnaise dans le tourbillon du XIXe siècle» (Editions du Rouergue - 2007) dont nous avons tiré la plupart des informations aujourd’hui livrées au lecteur. Enfin, nous signalons que Louis Mercadié donnera une conférence sur Marie Talabot le 22 juillet prochain, à 21h, à l’Auditorium de Saint-Geniez-d’Olt.