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Les écoles laïques de la commune sous la IIIe République de 1900 à 1940
Si le département de l’Aveyron connut le bonheur d’être libéré de toute occupation allemande dès la fin du mois d’août 1944, il faut reconnaître que cette libération ne se fit pas sans effusion de sang. A Rodez, par exemple, les Allemands, sur le point de quitter la ville, voulurent sans doute marquer les esprits en commettant un dernier crime : l’exécution de trente prisonniers qui seront désormais connus sous l’appellation des «fusillés de Sainte-Radegonde».
S’étant tout d’abord fait remarquer lors de l’insurrection des 5 et 6 juin 1832 en défendant vaillamment la plus grande barricade parisienne, ce qui lui valut, d’ailleurs, plusieurs années de prison, l’Espalionnais Joseph Annat participa ensuite à un complot qui avait pour objectif d’assassiner le roi Louis-Philippe. Mais ce projet échoua, conduisant une nouvelle fois notre Espalionnais en prison…
Dans ce dernier épisode consacré au maquis d’Ols, nous allons voir les hommes du commandant Marc affronter avec courage les Allemands, lors des deux batailles de Carmaux, aux combats de Gelle, et jusqu’en Allemagne. 98 de ces maquisards tomberont au champ d’honneur (52 dans les combats régionaux, 13 dans la campagne des Vosges et 33 dans la campagne d’Allemagne).
A Ambeyrac, François-Antoine Vittori (alias commandant Marc) va fonder un maquis “F.T.P.” qui s’illustrera sur le sol de la patrie mais également en territoire allemand. En attendant, les débuts furent difficiles, car il fallait pourvoir à l’équipement des maquisards qui manquaient de tout, et surtout d’armes à feu. Dans cet épisode, nous verrons également les premières actions menées par le maquis d’Ols, consistant essentiellement à saboter des voies ferrées.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Résistance s’organisa dans notre département et plusieurs «maquis» y virent le jour. Conscients de notre devoir de mémoire envers ces maquisards qui, malgré leur jeunesse, consentirent parfois jusqu’au sacrifice ultime de leur vie, nous avons décidé de rappeler, dans ces colonnes, l’histoire de quelques-uns de ces maquis, à commencer par le maquis Du Guesclin. A noter que les hommes qui servirent dans cette formation ne sont plus aujourd’hui qu’au nombre de trois (sur les 1.467 inscrits à la Libération).
A Espalion, la chapelle des Pénitents blancs, vieille de plus de trois cents ans, abrite sous son toit de magnifiques pièces issues de l’art religieux et plus particulièrement de l’art baroque. Mais la chapelle présente une autre spécificité, puisqu’elle a servi de lieu d’inhumation à plusieurs Espalionnais…
Un comité supérieur d’instruction primaire de l’arrondissement continue à se réunir au début de chaque mois, dans l’une des salles de la sous-préfecture, on ne change rien ! Et ce comité décide le 7 septembre 1849, de suspendre de ses fonctions pour deux mois, du 1er septembre au 1er novembre, avec privation de traitement, l’instituteur du Nayrac pour : «s’être livré aux dernières élections générales, à une propagande sinon illégale, au moins inconcevable de la part d’un fonctionnaire». Mais cet instituteur n’en reste pas là, d’après le comité, ce monsieur fait acte d’insubordination, en donnant un retentissement scandaleux à cette décision.
Aveyronnais de naissance, monseigneur Denis Affre eut une carrière ecclésiastique des plus brillantes le conduisant jusqu’au siège de l’archevêché de Paris (de 1840 à 1848). Cependant, les terribles journées insurrectionnelles de juin 1848 furent fatales à notre Rouergat, lequel fut mortellement blessé sur une barricade parisienne après avoir vainement tenté de faire cesser les hostilités.
Dans ce dernier épisode, nous allons suivre le parcours de Victor Dijols qui, promis à un brillant avenir, abandonna la voie qui lui était toute tracée afin de devenir un écrivain renommé, du moins l’espérait-il. De manière à mettre toutes les chances de son côté, il s’établit à Paris, comptant sur ses nouvelles relations parisiennes pour lui ouvrir les portes de la gloire. Mais, dans la Capitale, il fréquenta des individus qui s’avérèrent, au final, peu recommandables, l’entraînant dans une spirale infernale qui débouchera sur la cage de fer du Mont-Saint-Michel.