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Situé sur le plateau de l’Aubrac, dans sa partie lozérienne, le village de Nasbinals peut s’enorgueillir de posséder une très belle église à la fois romane et gothique dont les premières constructions remontent au XIe siècle.
L’église de Laguiole est dédiée à saint Matthieu, celui qui fut le douzième apôtre appelé par Jésus et à qui l’on attribue généralement l’écriture d’un des quatre évangiles canoniques. Cette église, édifiée au XVIe siècle, possède un magnifique portail d’entrée en basalte rappelant l’Annonciation, une remarquable Pietà du XVe siècle et une très étonnante sculpture d’homme sauvage velu...
La chaire de l'église paroissiale, dont la silhouette est familière à tous les Saint-Cômois, est d'un style un peu particulier : alors que ce type de mobilier est habituellement en bois, celle-ci est en pierre. Elle provient d'une tour d'angle ruinée du château de Roquelaure.
Aujourd’hui, nous nous penchons sur l’église Saint-Pierre et Saint-Paul de Toulongergues, un édifice préroman sis sur le territoire de la commune de Villeneuve d’Aveyron. Ce monument, à la riche histoire, possède quelques vestiges de fresques assurément dignes d’intérêt.
C’est à Bozouls, plus précisément au manoir de Peyrolles, que Jean Joseph Passelac vit le jour, en 1773. Il y a un peu plus d'un, la pose d’une plaque sur sa tombe au cimetière de Bozouls a donné l'occasion de sortir de l'oubli cet officier ayant combattu aux temps de la Révolution et du Premier Empire.
C'est une tradition aujourd'hui presque perdue, et dont on ne trouve la trace que dans quelques paroisses riveraines du vieil Olt : la “Ventes des âmes”, ou “Poule un” à Sainte-Eulalie d'Olt. Une vente aux enchères dont le bénéfice servait à dire des messes pour les âmes du purgatoire.
L'église romane de Saint-Urcize abrite une collection d'objets du culte de la confrérie des Pénitents Blancs.
Situé sur le plateau de l’Aubrac, le village de Saint-Urcize (dans le département du Cantal) peut s’enorgueillir de posséder quelques belles demeures de caractère (dont la fameuse maison Podevigne de Grandval, datant du XVe ou du XVIe siècle), une tour carrée du XIIIe siècle, vestige de l’ancien château fort, et, surtout, une magnifique église mi-romane, mi-gothique, présentant, outre des chapiteaux, deux culs-de-lampe et un modillon dignes d’intérêt, de remarquables statues, une exceptionnelle fresque du XVe siècle ayant pour sujet l’archange saint Michel et, bien entendu, le calice en argent utilisé pour la messe à laquelle assista Louis XVI juste avant son exécution.
Sur le territoire de la commune de Prinsuéjols-Malbouzon (en Lozère) se dresse, à quelque 1.100 mètres d’altitude et depuis plus de trois cents ans, le magnifique château de la Baume. Ce dernier, aux allures de forteresse médiévale est très richement décoré à l’intérieur, faisant de lui le “Versailles du Gévaudan”.
Contrairement à une idée reçue, le département qui compte le plus de mégalithes en France est l'Aveyron. Avec 800 à 1.000 dolmens et tumulus, une trentaine de menhirs et une cinquantaine de statues-menhirs, le Rouergue est largement en tête devant les quatre départements bretons réunis, suivi au classement par l'Ardèche. L'origine même de ces mégalithes n'a d'ailleurs rien à voir avec nos ancêtres celtes : il faut rechercher leur origine aux confins du Néolithique.
Alors que les salaisons et autres produits aveyronnais montent à Paris ce week-end pour le marché aveyronnais de Bercy, À la Ville de Rodez, institution aveyronnaise de la Capitale, rayon charcuterie et produits rouergats, a fermé ses portes. Sofian Bouchfira, Bozoulais installé à Paris, sociologue et chercheur, mais également administrateur de la Fédération des Aveyronnais d'Ici et Ailleurs, évoque pour nous cette maison fondée en 1920 par un Marmot.
Dans l’épisode précédent, nous avons vu que le comte de Rodez Henri II s’était révélé être un bâtisseur, ayant doté la cité d’Entraygues d’un magnifique pont gothique qui permet encore aujourd’hui de passer au-dessus de la Truyère. Mais Henri II fut également à l’origine du château d’Entraygues dont les deux tours principales ont traversé les siècles pour parvenir jusqu’à nous. Ne se contentant pas de faire édifier des constructions, Henri II se montra aussi soucieux des intérêts des habitants d’Entraygues-sur-Truyère, leur ayant accordé une charte en 1292.
Le bourg d’Entraygues-sur-Truyère a un riche passé historique remontant très vraisemblablement à l’époque des Celtes. Mais c’est à partir du Xe siècle que le lieu prit la forme d’un castrum, sous l’impulsion de la puissante famille d’Entraygues. Cette dernière, cependant, fut supplantée petit à petit par les comtes de Rodez qui commencèrent à entrer en possession d’Entraygues-sur-Truyère dès le XIIe siècle avant d’en devenir les seuls maîtres au XIIIe siècle.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, entre l’automne 1946 et l’été 1947, un brigand cagoulé et armé d’un pistolet-mitrailleur britannique (le fameux Sten) sévit dans un territoire bien déterminé, une espèce de triangle dont les trois extrémités reliaient Estaing au Nayrac, puis Le Nayrac à Sénergues et, enfin, Sénergues à Estaing, ledit triangle ayant une aire d’environ 50 km2.