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Dans ce deuxième épisode, nous allons voir Pierre Monteil résolu à créer son propre maquis et y parvenir enfin après bien des contretemps. Si le maquis “Jean-Pierre” fut sans doute l’un des derniers groupes de résistants à se constituer en Aveyron, il eut cependant plusieurs fois l’occasion de se distinguer dans des opérations (souvent à risque) dont certaines d’entre elles seront ci-après rappelées.
Quand on évoque le maquis «Jean-Pierre», d’Estaing, on ne peut pas faire autrement que de l’associer à celui qui en fut le fondateur : Pierre Monteil. Ce dernier, dont le courage, l’abnégation et la détermination firent de lui un grand homme de la Résistance.
Presque tous les Aveyronnais connaissent l'aventure de Pigüé, cette ville de la pampa argentine fondée au XIXe siècle par des colons aveyronnais. Le nom de son fondateur, Clément Cabanettes, est également connu, mais sait-on quel aventurier fut ce fils de paysans d'Ambec, entre Lassouts et Saint-Côme, dans le Nord Aveyron ? Portrait d'un personnage hors du commun.
Fondée au début du XIIe siècle par Adalard (ou Alard) d’Eyne, bouteiller (ou maître échanson) du comte de Flandre, la domerie (ou hôpital) d’Aubrac fut d’un grand secours aux pèlerins amenés à traverser les étendues sauvages de l’Aubrac. Mais, au fil des siècles, la domerie sut également se rendre indispensable en prêtant journellement assistance aux indigents et aux malades. Unique en son genre car totalement indépendante, la domerie d’Aubrac, après avoir connu les vicissitudes de l’Histoire, cessera toutefois toute activité au moment de la Révolution qui lui fut fatale.
Derrière sa façade massive et quelque peu austère, l'église de Saint-Martial de Rieupeyroux révèle un intérieur doté de beaux éléments architecturaux : voûtes d’ogives, coupole octogonale et chapiteaux rescapés de sa période romane. À cette église est également attachée une bien curieuse légende, mettant en scène le géant Gargantua...
Situé sur le plateau de l’Aubrac, dans sa partie lozérienne, le village de Nasbinals peut s’enorgueillir de posséder une très belle église à la fois romane et gothique dont les premières constructions remontent au XIe siècle.
L’église de Laguiole est dédiée à saint Matthieu, celui qui fut le douzième apôtre appelé par Jésus et à qui l’on attribue généralement l’écriture d’un des quatre évangiles canoniques. Cette église, édifiée au XVIe siècle, possède un magnifique portail d’entrée en basalte rappelant l’Annonciation, une remarquable Pietà du XVe siècle et une très étonnante sculpture d’homme sauvage velu...
La chaire de l'église paroissiale, dont la silhouette est familière à tous les Saint-Cômois, est d'un style un peu particulier : alors que ce type de mobilier est habituellement en bois, celle-ci est en pierre. Elle provient d'une tour d'angle ruinée du château de Roquelaure.
Aujourd’hui, nous nous penchons sur l’église Saint-Pierre et Saint-Paul de Toulongergues, un édifice préroman sis sur le territoire de la commune de Villeneuve d’Aveyron. Ce monument, à la riche histoire, possède quelques vestiges de fresques assurément dignes d’intérêt.
C’est à Bozouls, plus précisément au manoir de Peyrolles, que Jean Joseph Passelac vit le jour, en 1773. Il y a un peu plus d'un, la pose d’une plaque sur sa tombe au cimetière de Bozouls a donné l'occasion de sortir de l'oubli cet officier ayant combattu aux temps de la Révolution et du Premier Empire.
C'est une tradition aujourd'hui presque perdue, et dont on ne trouve la trace que dans quelques paroisses riveraines du vieil Olt : la “Ventes des âmes”, ou “Poule un” à Sainte-Eulalie d'Olt. Une vente aux enchères dont le bénéfice servait à dire des messes pour les âmes du purgatoire.
L'église romane de Saint-Urcize abrite une collection d'objets du culte de la confrérie des Pénitents Blancs.
Situé sur le plateau de l’Aubrac, le village de Saint-Urcize (dans le département du Cantal) peut s’enorgueillir de posséder quelques belles demeures de caractère (dont la fameuse maison Podevigne de Grandval, datant du XVe ou du XVIe siècle), une tour carrée du XIIIe siècle, vestige de l’ancien château fort, et, surtout, une magnifique église mi-romane, mi-gothique, présentant, outre des chapiteaux, deux culs-de-lampe et un modillon dignes d’intérêt, de remarquables statues, une exceptionnelle fresque du XVe siècle ayant pour sujet l’archange saint Michel et, bien entendu, le calice en argent utilisé pour la messe à laquelle assista Louis XVI juste avant son exécution.
Sur le territoire de la commune de Prinsuéjols-Malbouzon (en Lozère) se dresse, à quelque 1.100 mètres d’altitude et depuis plus de trois cents ans, le magnifique château de la Baume. Ce dernier, aux allures de forteresse médiévale est très richement décoré à l’intérieur, faisant de lui le “Versailles du Gévaudan”.