Retrouvez les actualités Histoire avec le Bulletin d'Espalion | Page 3
Vous vous souvenez du loup de Pégorier ? 20 juin 1977. Il n’y a plus de loup en France depuis un demi-siècle. Pourtant, un paysan abat un mâle de 50 kilos sur l’Aubrac, en Lozère. On ne saura peut-être jamais d’où sortait ce loup, mais il fait toujours partie de l’histoire d’Albert Pégorier et de son épouse.
Dans ce nouvel épisode, nous allons assister aux premières victoires de l’Armée Chrétienne du Midi, de la capture des patriotes à Rieutort-d’Aubrac jusqu’à la conquête de Mende, en passant par la prise de Marvejols.
La fondation. Clément Cabanettes est arrivé à ses fins : après avoir trouvé des terres à peupler dans la Pampa argentine, il a rassemblé, avec l’aide de François Issaly et de François Gay, 160 volontaires à l’expatriation, dont 40 familles. Le 25 octobre 1884, ils embarquent à Bordeaux pour une traversée de 38 jours.
Dans cet épisode, nous allons rappeler les préparatifs de la révolte contre-révolutionnaire en Lozère, l’investissement des frères Claude et Dominique Allier dans cette entreprise et, finalement, les tous débuts de l’insurrection royaliste.
Mars 1884. Le potentiel agricole et humain de la jeune république Argentine a révélé Clément Cabanettes à lui-même, et l’aventurier s’est mué en meneur d’hommes. Une étape importante de l’aventure colonisatrice aveyronnaise fut la rencontre avec François Issaly. Ce dernier, reparti chercher sa famille en Rouergue, est devenu le bras droit de Cabanettes pour recruter les candidats au départ.
Après les événements de Mende, Marc-Antoine Charrier apparut, en Lozère, comme le dernier chef capable de mener la rébellion royaliste. Mais, en attendant, il fut décrété d’arrestation et forcé de se cacher. Au cours de cet épisode, nous verrons également Nasbinals devenir la cible des patriotes et l’abbé Claude Allier s’efforcer de mettre en place une contre-révolution dans le Vivarais.
Dans ce troisième épisode, nous allons découvrir ce que fut exactement cette «bagarre de Mende», aujourd’hui entrée dans l’Histoire, et voir les conséquences que celle-ci entraîna.
En l’espace de quelques mois, de l’automne 1791 à l’hiver 1792, la situation en Lozère va rapidement évoluer, les changements voulus par les révolutionnaires, qui affectent notamment le culte de la religion catholique, entraînant un mécontentement de la majeure partie de la population lozérienne (et du Haut-Rouergue voisin) qui se transformera bientôt en rébellion ouverte. Cette atmosphère toute particulière facilitera, bien entendu, la tâche de Marc-Antoine Charrier qui n’aura aucune difficulté à jeter les prémices de son armée contre-révolutionnaire…
Dans notre édition du 7 décembre dernier, nous avons laissé Clément Cabanettes à Buenos Aires en 1881. Il vient d'installer la première ligne téléphonique de la capitale, et sera considéré par la suite comme le fondateur des télécommunications argentines. Les éléments sont en place pour la suite de l'aventure de celui qui va devenir “Don Clemente”, fondateur de la seule colonie française d'Amérique du Sud. Une colonie rouergate.
Marc-Antoine Charrier (1755-1793) laissa son nom dans l’Histoire après avoir mené une courte campagne contre-révolutionnaire en Lozère en tant que chef de l’Armée Catholique du Midi. Pascal Cazottes revient sur l'histoire de cet homme encensé par les uns et décrié par les autres.
Alors que le loup est réapparu sur notre territoire il y a environ une dizaine d’années, au grand dam des éleveurs de brebis, Pascal Cazottes nous rappelle aujourd’hui la présence passée de ce prédateur en Aveyron, à des époques où l’homme lui livrait une guerre sans merci.
Si tout le monde connaît la galette des rois que chacun aime déguster le jour de l'Épiphanie et, parfois, bien après — nos boulangers-pâtissiers jouant d'ailleurs les prolongations tout au long du mois de janvier et devançant quelquefois l'appel dès la fin décembre — savons-nous exactement d'où vient cette tradition et ce que représente ce gâteau ? Autant de questions auxquelles Pascal Cazottes va s'efforcer de répondre…
Dans ce dernier épisode consacré au maquis Jean-Pierre, nous allons voir nos anciens maquisards tenir vaillamment les positions qui leur furent confiées, comme dans la forêt de la Hardt, puis franchir le Rhin pour pourchasser les nazis sur leur propre terrain, et, finalement, occuper une ville autrichienne dans le plus grand respect de sa population.
Bien que le territoire aveyronnais fût libéré de la présence de tout soldat allemand, les hommes du maquis Jean-Pierre étaient décidés à poursuivre la lutte et à bouter le “teuton” hors de France. Aussi, s’engagèrent-ils dans l’armée régulière française afin de contribuer à la capitulation du Troisième Reich, ce qui les conduira tout d’abord jusqu’en Alsace (après être passés par la Bourgogne) où les combats furent particulièrement violents.