Il y a plus de cinquante ans, mon père, avec son bon sens paysan, avait pressenti les désastres à venir… Nous habitions sur un promontoire rocheux sur le Causse Comtal, tout près de Bozouls. Au printemps, on entendait une mélodie de 20 à 30 rossignols sous la ferme natale, des nuées de moineaux et leurs conciliabules à n’en plus finir, on voyait des lapins, des lièvres et des courlis, des truites farios, des vairons, gougeons et des écrevisses grises au Dourdou, des centaines d’hirondelles et leurs nids accrochés aux poutres de l’étable, des chauves-souris, des centaines...
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