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Le 122 régiment d’infanterie. Dans la tourmente des premiers mois de la Grande Guerre

Aveyron. En cette année 2024, où nous commémorons les 110 ans des débuts de la Grande Guerre, nous avons souhaité rappeler ici les premiers combats que soutint, en 1914, le 122e régiment d’infanterie, régiment aveyronnais.

Le 122 régiment d’infanterie. Dans la tourmente des premiers mois  de la Grande Guerre
122e RI, carte postale ancienne (collection Pascal Cazottes).

Le 122 régiment d’infanterie

Cantonné pendant une bonne quinzaine d’années à Rodez, le 122e RI fut plusieurs fois dissous et recréé. Pleinement opérationnel durant la Première Guerre mondiale, ce régiment montra, au début de ce conflit (et jusqu’à la fin de la guerre), une vaillance remarquable et remarquée, ce qui lui valut, d’ailleurs, d’être décoré de la croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes et une étoile d’argent.

Naturellement, une des spécificités du 122e RI, dont la devise était, en occitan, Qué y bèngoun (“Qu’ils y viennent”), est d’avoir compté dans ses rangs un grand nombre d’Aveyronnais, de même que le 142e RI, un régiment dont les deux premiers bataillons étaient casernés à Lodève et le troisième à Mende).

C’est le 1er juillet 1794 que fut créée la 122e demi-brigade de bataille qui deviendra, sous le 1er Empire (plus précisément à partir du 1er janvier 1809, date de sa reconstitution), le 122e régiment d’infanterie de ligne.

Fort de cinq...

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