Millau
Le géant de béton et d’acier a usé de tous les superlatifs et les anecdotes du temps de sa construction sont nombreuses. Le maire de droite de l’époque, Jacques Godfrain, déjà fasciné par l’histoire des ponts, en a d’ailleurs fait plusieurs ouvrages. Lui, le sujet au vertige et à la claustrophobie se «devait de les vaincre». Comme d’éradiquer le gros point noir de Millau : faire sauter le bouchon de la commune, dont la traversée était aléatoire sur la route des vacances quand la raison d’être de l’A75 — lancée par Valérie Giscard-d’Estaing — était de désenclaver le Massif central entre Clermont et Montpellier.
«J’aurais eu honte d’une ville qui fait de la rétention de passagers, confie l’ancien maire, 20 ans après la mise en service du viaduc. Je me souviens encore de la réaction de...
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