Sébastien Viala vit le jour à La Mouline, commune d’Olemps, le 11 mars 1763. Troisième enfant d’une fratrie de douze, ses parents, Jean-Louis Viala, maître chapelier de son état, et Marie Bessière, souhaitent le voir embrasser une carrière ecclésiastique, mais le jeune Sébastien, préférant le métier des armes, s’engage, le 4 novembre 1781, dans le régiment de Vermandois. Moins de six ans plus tard, soit le 25 avril 1787, il devient sergent fourrier.
Cependant, pour des raisons que l’on ignore, il demande et obtient son congé le 9 octobre 1789. Se disposant à ouvrir un commerce à Rodez, son destin, comme celui de beaucoup d’autres à l’époque, va être chamboulé par la Révolution. D’abord élu capitaine dans la garde nationale de Rodez, puis commandant en second, il finit par s’enrôler dans le 2e bataillon de volontaires de l’Aveyron où il occupera successivement les fonctions de lieutenant, de capitaine et de second lieutenant-colonel.
À noter que...
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