L’habitat de la Graufesenque et le culte aux divinités
Bien qu’on ne creusât que sur une toute petite partie du site — ce qui laisse, d’ailleurs, songeur sur l’étendue de l’urbanisation de l’endroit —, les fouilles révélèrent l’existence passée de plusieurs maisons d’habitation, de trois fours, de trois puits, d’un canal, de deux sanctuaires et d’un nymphée (temple dédié aux nymphes). Les archéologues remarquèrent aussi que le site fut occupé par l’homme pendant trois périodes successives. Durant la première de ces périodes, que l’on peut dater des IIe et Ier siècles avant J.-C., l’activité potière n’était pas encore arrivée. L’habitat, alors essentiellement gaulois, était fait de pierres sèches et de chaume, et il n’en reste, par conséquent, que peu de traces. Pour la deuxième période, celle concernant le Ier siècle et la première moitié du IIe siècle, les vestiges sont naturellement beaucoup plus nombreux. À cette époque, où la production de poteries était massive, l’habitat...
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