Espalion aux Jeux Paralympiques
Si l’équitation aux Jeux Olympiques comprend différentes épreuves (concours complet, sauts d’obstacles et dressages) seul le para dressage est présent aux Jeux Paralympiques de Paris.
Les athlètes sont répartis en fonction de leur handicap en cinq grades, qui ont une influence sur les allures des chevaux ou la taille du rectangle de compétition par exemple.
C’est ce mardi 3 septembre, lors de l’épreuve individuelle Grade III qu’Espalion participait au côté de son cavalier Thomas Haller, athlète autrichien.
Une 6e participation pour le cavalier, une 1re pour le cheval
Comme beaucoup d’athlètes, Thomas Haller rêvait de représenter son pays aux Jeux Paralympiques, et ce même si les jeux de Paris sont pour lui la 6e participation. Au Jeux Paralympiques de Sydney, Thomas Haller avait manqué le podium de peu, arrivant à la 4e place.
Âgé de 59 ans, le cavalier a permis de développer le sport para-dressage en Autriche et s’est engagé dans les problématiques sanitaires, sociales et mentales en tant qu’auteur et entrepreneur.
Pour la première fois aux Jeux Paralympiques, il concourt avec Espalion, un hongre de 18 ans, à la robe châtaigne.
« Je suis incroyablement fier du cheval, il était très courageux.»
Si Thomas Haller était parti confiant, le résultat s’est montré quelque peu décevant pour le cavalier. Ce 3 septembre, le Haut-autrichien est arrivé à la onzième place avec une notre 63,733 pour cent. Pourtant, l'athlète a tenu a félicité son équidé comme le rapporte le comité paralympique autrichien : «Je suis incroyablement fier du cheval, il était très courageux. La note ne montre pas ce que nous pouvons faire, mais c’est tout. Il était très effrayé et excité, cela se voyait dès le début. Il a essayé très fort et c'était une expérience formidable.».
L’ambiance des jardins du château de Versailles a poussé Espalion dans ses retranchements. L’interaction entre les deux partenaires n’en était que plus forte : «J'étais entièrement concentré sur lui et je lui parlais tout le temps», rapporte Haller à son comité, avant d’ajouter : «C'est génial de pouvoir lui donner un tel final !»
Et oui, car après les Jeux Paralympiques, Espalion prendra sa retraite.
Thomas Haller se concentre maintenant sur la compétition en équipe de vendredi : «L’expérience d’aujourd’hui aide certainement, à chaque fois qu’il entre dans le manège, le cheval devient moins nerveux. J’espère que nous pourrons marquer quelques points supplémentaires pour l’équipe.»
L'équipe française sera aussi de la partie !
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