Ce jeudi 1er août, la préfecture de l'Aveyron a publié un communiqué. Lundi dernier, un loup a été mortellement blessé par un tir à Saint-Beauzély. L'éleveur concerné avait déjà subi deux attaques en juin et juillet, dans cette région du Lévezou habituellement épargnée. L'animal sera comptabilisé dans le plafond national 2024 dans le cadre du plan national d'actions Loup, sous la coordination de la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Le corps de l'animal encore introuvable
Le lendemain, le 30 juillet, le service départemental de l’Office français de la biodiversité (OFB) s'est rendu sur place. Les recherches n'ont pas encore permis de retrouver le corps, mais des prélèvements pour des analyses génétiques ont été réalisés. Cette situation rappelle celle du 3 octobre 2023 à Saint-Beaulize, où un loup blessé avait été retrouvé sans vie 11 jours plus tard, à plusieurs kilomètres du lieu de l'incident.
La préfecture précise qu'à ce jour, aucun lien direct n'a été établi entre le loup touché le 29 juillet et celui responsable des nombreuses attaques de troupeaux dans les communes du sud du Larzac, telles que Sainte-Eulalie-de-Cernon, l'Hospitalet-du-Larzac et Cornus. Depuis avril, les lieutenants de louveterie et la brigade mobile des grands prédateurs terrestres de l’OFB, surnommée «brigade loup», sont mobilisés en permanence pour soutenir les éleveurs concernés, souligne la préfecture dans son communiqué.
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