Condom-d'Aubrac
Babel Canto à Aunac
S’exprimant dans des langues aussi éloignées de l’auditoire que d’elles-mêmes, en hongrois, japonais, espagnol, italien, anglais et même en français, ils ont prouvé que la musique et le chant sont les langages universels capables d’abattre les murailles de l’incommunicabilité.
Telle la cité de “Jéricho”, un gospel de leur programme, ou la musique de Duke Ellington, dont on mimait les instruments avec son corps, tout devenait accessible.
Et la gentille Alouette qui clôtura la soirée laissa planer l’envie de continuer à l’infini. Après les nombreux rappels et les bis généreux.
La petite église d’Aunac, parée de son lustre d’antan dans les lumières du crépuscule, était juste dimensionnée pour accueillir le public. Son acoustique, elle aussi, était parfaitement adaptée aux six voix féminines, dont celle d’Amélie Carabasse, la chanteuse régionale de l’étape, et aux quatre voix masculines, dont celle de David, dynamique chef de chœur. L’apéritif qui suivit permit de sympathiques échanges. Point de Babel à Aunac ce soir-là, mais on l’a déjà dit.
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