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Exposition. Les beaux “grabouillages” d'Olivier Jung à la chapelle des Pénitents

Chaudes-Aigues . Le CLAC (Chaudes-Aigues Loisirs Animation Culture) souhaitait inviter, en 2024, le dessin contemporain au travers de l'artiste Olivier Jung. C'est chose faite avec une exposition à la chapelle des Pénitents.

Exposition. Les beaux “grabouillages” d'Olivier Jung à la chapelle des Pénitents
Olivier Jung, au centre, entre Éric vassal à gauche et Laurent Bout à droite.

Exposition

Après avoir travaillé pour de nombreux journaux et plusieurs magazines, il a collaboré entre autres avec les galeries Linz et Acturus à Paris. Il a également exposé ses croquis à la célèbre maison Emon de Tokyo. Le CLAC sera partenaire cette saison avec les éditions Fata Morgana, pour lesquelles Olivier Jung contribue à intervalles réguliers. L'artiste, affable, au premier contact chaleureux, teinté d'un humour subtil, connaît bien la région, heureux de s'installer dans ce lieu pour l'avoir plusieurs fois fréquenté. Il y présente une série de tableaux, qui en aucun cas ne se veulent en résonance avec le retable.

Olivier Jung réalise habituellement des créations sur toile où la couleur dans sa plénitude construit l'œuvre picturale, et le trait, l'écriture, donne les motifs. Il aime le dessin à l'encre noire, exercice de liberté intime qu'il pratique avec un bonheur constant.

En juillet, ces conceptions s'exposent en la chapelle des Pénitents, rue Saint-Jean à Chaudes-Aigues. Il a pris le temps de nous expliquer sa manière de travailler. Il conforme le support en une sorte d'origami, pliages qui deviendront de plus en plus complexes, voire doubles. Le papier est repassé afin qu'aucune arête ne gêne le glissement du pinceau. Souvent, le premier tracé reste de l'écriture, des noms, des mots et des lettres, messages qui subsisteront, clandestins, car guère identifiables par l'observateur dans le motif achevé. «Au développement, c'est l'étonnement, l'éclatement inattendu du graphisme initial offre une source riche à l'imagination qui impulse un mouvement rapide sans repentir.»

L'espace du support pour un temps n'a plus de sens. Tout devient possible. «Ce qui m'intéresse c'est la composition non construite. Je n'y pense pas au commencement, une liberté donnée par les rencontres fortuites des formes et le geste. Quand un dessin ne fonctionne pas au bout d'un certain temps je le tourne et je travaille sur l'autre face. Je me trouve encore un petit peu dans le croquis précédent.»

La superposition des deux recto-verso agit comme si l'original s'avérait plus de l'ordre du palimpseste que du repentir. Finalement au départ ce ne sont que des “grabouillages” comme le dirait un gamin. «Oui, j'aime beaucoup le mot, vous pouvez vous en servir en titre de votre article.»

Le protocole happe l'artiste. Belle rencontre, nous en resterons là.

Jusqu'au 28 juillet, entrée libre.
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