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Élections législatives - 1re circonscription de l’Aveyron . Questions aux candidats 

Aveyron. Les électeurs sont appelés aux urnes pour le premier tour des législatives anticipées ce dimanche 30 juin. Sur la 1re circonscription de l'Aveyron, 5 candidats sont en lice : le député sortant Stéphane Mazars pour la majorité présidentielle, Léon Thébault pour le Nouveau Front Populaire, Jean-Philippe Chartier pour le Rassemblement National, Antoine Da Cruz pour Résistons, le parti de Jean Lassalle, et Arlette Saint-Avit pour Lutte Ouvrière. N'ayant pas réussi à joindre cette dernière, quatre candidats sur cinq ont répondu à nos questions. 

Élections législatives - 1re circonscription de l’Aveyron . Questions aux candidats 
Photo d'illustration Assemblée Nationale - Adobe Stock

Élections législatives - 1re circonscription de l’Aveyron 

Antoine Da Cruz, candidat “Résistons”

Antoine Da Cruz est candidat du parti de Jean Lassalle “Résistons”. Résidant à Sébazac-Concourès, le cordonnier de 56 ans a grandi enfant à Espalion. Son suppléant est Serge Montels, avec qui il précise avoir fait l'armée.

- Si vous êtes élu, quel projet de loi souhaitez-vous porter en priorité ?

Il y en a tellement… Remettre au 1er plan l’activité du législateur, un pouvoir de contrôle des décrets arrêtés qui en théorie sont inférieures à la loi du législateur. Les gouvernements successifs ont dérogé à la loi. C'est récurent, le contrôle effectif des représentants du peuple doit être effectif et non fonction d’une majorité qui vote sur instruction du gouvernement et du chef de l’État ! Le copinage, le bord politique, les conflits d’intérêts doivent cesser ! La réorganisation des services de l’état impôts, URSSAF, CPAM, France travail etc… Depuis 1976, le numérique est censé faciliter le travail des fonctionnaires et au service des populations de façon effective (Supprimer le bridage des boites mails, accusé de réception obligatoire puisque de par la loi c’est l’équivalent recommandé et remise papier).

Les sous-traitants de l'État doivent être rémunérés raisonnablement en fonction du travail réellement fourni !

- Quelle loi souhaiteriez-vous abroger ou modifier ? 

La loi de départ à la retraite : 40 ans de cotisations et 60 ans. Nous cotisons pour notre retraite, pas pour celle de nos enfants ! Le cumul de TVA suivant le nombre de prestataires doit cesser une seule TVA pour un produit, meilleur contrôle des marges appliquées ! Monopole des avocats suppression, ils devaient mettre en place une spécialisation, ce n’est toujours pas le cas ! Faire valoir la loi prioritaire pour les syndicats patronaux devant toute juridiction de France.

- Dans quelles commissions souhaiteriez-vous siéger à l’Assemblée ? 

Commission de lois, contrôle des décrets, arrêtés etc.. Des gouvernements en charge !

- Quel enjeu local souhaiteriez-vous défendre à Paris et pourquoi ? 

L’agriculture aveyronnaise, les TPE (Très Petites Entreprises) soit 98% des entreprises. Revoir la fiscalité des communes comme un contrôle effectif du coût et des moyens mis en place pour l’écologie.

Jean-Philippe Chartier, candidat du Rassemblement National

Délégué départemental du Rassemblement national, Jean-Philippe Chartier, médecin neurologue à Rodez, est candidat pour la première fois. À 65 ans, il n'a jamais exercé de mandat en politique mais dans les syndicats médicaux et le Conseil de l’Ordre des Médecins. Dominique Chatelain, 60 ans, artiste-verrier, élu municipal à Pomayrols, est son suppléant.

- Si vous êtes élu, quel projet de loi souhaitez-vous porter en priorité ? 

Une loi sur la Sécurité avec instauration des peines planchers et la suspension des allocations familiales pour les parents de mineurs récidivistes.

- Quelle loi souhaiteriez-vous abroger ou modifier ? 

La loi sur l’immigration, avec l’arrêt du droit du sol, un moratoire sur toutes les régularisations. Le Pacte européen des migrations pour arrêter d’imposer la répartition des migrants dans nos villes et villages.

- Dans quelles commissions souhaiteriez-vous siéger à l’Assemblée ? 

Celle des Affaires Sociales afin de trouver des solutions pérennes pour lutter contre les déserts médicaux.

- Quel enjeu local souhaiteriez-vous défendre à Paris et pourquoi ? 

Développer un pôle de recherche fondamentale et appliquée à Rodez pour attirer des scientifiques de haut niveau, tirer l’Aveyron vers le haut, créer des emplois, développer le secteur du bâtiment et par le phénomène du bouche à oreille, attirer d’autres cerveaux, notamment dans le domaine de la médecine.

Léon Thébault, candidat du Nouveau Front populaire

Léon Thébault, 23 ans, conseiller en politiques publiques, est candidat pour le Nouveau Front populaire. Résident à Marcillac-Vallon, il se présente pour la deuxième fois aux législatives. Isabelle Courtial (PS), assistante sociale à la MSA, aussi conseillère municipale à Onet-le-Château, est suppléante.

- Si vous êtes élu, quel projet de loi souhaitez-vous porter en priorité ? 

Je souhaite mettre la santé au cœur de mon mandat. Les déserts médicaux se multiplient et l’hôpital public est de plus en plus en difficulté. Je porterai une proposition de loi afin de garantir l’accès à la santé pour toutes et tous : plan de recrutement pluriannuel pour l’hôpital public, revalorisation des salaires, régulation de l’installation des médecins, soutien à l’aide à domicile, recrutement dans les EHPAD… De l’enfance jusqu’au grand âge, des villes jusqu’aux campagnes, l’égalité d’accès aux soins est une boussole qui doit guider nos politiques publiques.

- Quelle loi souhaiteriez-vous abroger ou modifier ? 

J’abrogerai la réforme des retraites mise en place par Emmanuel Macron et le député sortant. Cette réforme injuste et injustifiée est rejetée par 80% des Français. Le gouvernement s’acharne sur les travailleurs en supprimant les critères de pénibilité et en décalant l’âge de départ à la retraite à 64 ans. De plus, l’utilisation du 49.3 pour faire passer cette réforme est un affront à notre démocratie et aux Français. Aujourd’hui, nous sommes les seuls à vouloir abroger cette loi.

- Dans quelles commissions souhaiteriez-vous siéger à l’Assemblée ?

Je souhaite siéger à la Commission des Affaires économiques qui a comme compétences l’agriculture, l’industrie, le commerce, le tourisme, ou le logement. Au sein de cette commission, je m’engagerai particulièrement pour nos TPE-PME, nos agriculteurs, nos artisans et nos commerçants. Une de nos priorités est de baisser la fiscalité sur les petites et moyennes entreprises pour soutenir l’emploi. Je souhaite également siéger dans le groupe d’étude sur les enjeux de la ruralité afin de travailler, de manière transpartisane, à des solutions concrètes pour nos territoires.

- Quel enjeu local souhaiteriez-vous défendre à Paris et pourquoi ?

À Paris, je défendrai sans relâche notre agriculture et nos agriculteurs pour qu’ils puissent vivre dignement de leur travail. Je lutterai notamment contre les traités de libre-échange et la concurrence déloyale qui menace nos productions locales. Je porterai également une proposition de loi pour encourager l’installation des jeunes agriculteurs et favoriser la transmission des exploitations.

Stéphane Mazars, candidat de la majorité présidentielle 

Stéphane Mazars, député sortant, 55 ans, a été élu en 2017 puis 2022. Originaire de Laguiole, résidant désormais à Salles-la-Source, l'avocat de profession a exercé plusieurs mandats locaux : maire-adjoint aux Sports à la Ville de Rodez de 2008 à 2017 et conseiller départemental de l'Aveyron de 2015 à 2021. Sa suppléante, Pauline Cestrières, 47 ans, est agricultrice dans le Nord Aveyron où elle élève des Aubrac. Elle est également maire de Montézic depuis 2020.

- Si vous êtes élu, quel projet de loi souhaitez-vous porter en priorité ?

En bon aveyronnais, je mettrai un point d’honneur à terminer le travail commencé ! Je souhaiterais mener jusqu’à son terme une proposition de loi sur laquelle je travaille depuis plusieurs mois. Le but : faciliter l’accès à la création et à la reprise d’entreprise par des personnes en situation de handicap. Il faudra également poursuivre la navette parlementaire de la loi d’orientation agricole qui facilite la transmission des exploitations et l’installation des agriculteurs. Une loi importante pour notre territoire qui, je l’espère, ne sera pas dénaturée par la coalition d’extrême gauche ou par le RN. Il y aura aussi en fin d’année les lois de finances pour lesquelles il faudra faire preuve de responsabilité pour redresser les finances publiques de notre pays.

- Quelle loi souhaiteriez-vous abroger ou modifier ?

Pour ce qui me concerne, il s’agira d’abord de mettre en application des engagements déjà pris ou des lois déjà votées, et je pense notamment à des mesures de simplification pour les agriculteurs, les artisans et les commerçants… et surtout il faudra s’investir sur deux sujets pour lesquels nos concitoyens m’ont largement interpellé au cours de cette campagne : celui de la sécurité et de l’autorité, ainsi que celles du pouvoir d’achat des classes moyennes.

- Dans quelle commission souhaiteriez-vous siéger à l’Assemblée ?

De 2017 à 2022, j’étais Vice-président de la commission des Lois. Et j’avais d’ailleurs été classé au terme de ce 1er mandat par le magazine économique Capital à la 37e place des députés les plus actifs. Dans le contexte actuel, où beaucoup de sujets vont tourner autour de la justice, de la sécurité, de l’autorité, des libertés, je reviendrai siéger à la commission des Lois si je suis élu. 

- Quel enjeu local souhaiteriez-vous défendre à Paris et pourquoi ?

Le désenclavement de notre territoire, encore, avec la RN88 et, comme le dit le président du Département, s’il y a un changement de majorité, ce sera un bond en arrière sur ce sujet puisqu’actuellement les discussions avancent bien entre l’Etat, le Département et la Région. Et puis je continuerai bien sûr à m’investir et à peser pour une liaison ferroviaire Rodez-Paris digne de ce nom et notamment le train de nuit où il faut désormais arrêter de prendre les Aveyronnais pour des citoyens de seconde zone !

Autre enjeu majeur : la santé. Il faut continuer à faciliter l’accès aux soins, auprès des généralistes comme des spécialistes. Et, à ce titre, une très bonne nouvelle vient de tomber : la création d’un Institut de cardiologie rattaché à l'Hôpital de Rodez grâce à un financement de l’Etat. C’est un dossier sur lequel je me suis personnellement impliqué aux côtés de l’Hôpital et des cardiologues.

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