L’irrésistible ascension des Delpech, marchands d’Alayrac [3/3]
Coté Delpech, Pierre “II”, l’ainé des enfants, succède à son père. Il accroît encore sa fortune, agrandit l’hôtel de la rue des Changes, achète d’autres terres et domaines, devient à plusieurs reprises capitoul, ce qui le fait automatiquement accéder à la noblesse. Il diversifie ses affaires, se lance dans la finance et les assurances : on assure les cargaisons précieuses avant de leur faire prendre la mer. Son frère François, lui aussi riche marchand, devient seigneur d’Espanès et de Lacroix-Falgarde, deux châteaux toujours debout. Il sera trésorier général de France, il avance au Roi ou à un membre de la famille royale les revenus de leurs propres domaines, à charge pour lui de les récupérer.
Assézat au sommet
Côté Assézat, Pierre a pris la tête des affaires familiales au décès de ses frères et commence une fulgurante carrière ; son génie commercial va le mener au sommet de la richesse toulousaine. Il lance la construction de l’hôtel qui porte son nom à Toulouse, le plus beau de la ville, l'un des plus beaux d'Europe, peut-être à l'époque.
Pierre Assézat...
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