Le 30 mai 1793, à la nuit tombée, alors que le conseil de guerre réuni par Charrier (suite à la victoire royaliste remportée à Chanac) était encore hésitant quant à la poursuite de la lutte, monsieur Crespin, vicaire de Recoules-d’Aubrac, arriva en toute hâte pour remettre à Charrier un courrier urgent. Après en avoir pris connaissance, Charrier en fit la lecture à ses lieutenants. Dans la missive, on prévenait le chef royaliste que les troupes cantaliennes et altiligériennes avançaient sur Mende et que tout était perdu. Vu que les autres chefs royalistes n'étaient pas venus soutenir Charrier, l’espoir de vaincre les armées républicaines s’évanouissait totalement. Il fut donc décidé de licencier l’armée et de fuir tant qu’on le pouvait encore.
FUITE DE CHARRIER QUI reste caché PLUSIEURS JOURS DANS UN SOUTERRAIN
Charrier partit à minuit, en direction de Nasbinals, suivi du fidèle Laporte. Sur le chemin, il trouva sa femme venue au-devant de lui afin de partager son triste sort. C’est donc à trois que les fugitifs poursuivirent leur route, jusqu’à cette ferme où...
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