Marc-Antoine Charrier devient l’ennemi public numéro un
Suite aux événements de Mende, tous les espoirs des royalistes reposaient maintenant sur un homme en particulier : Marc-Antoine Charrier. Celui-ci, qui avait jusqu’à présent échappé à la vindicte révolutionnaire, voyait cependant l’étau se resserrer autour de lui. De son côté, Châteauneuf-Randon cherchait désespérément une preuve qui lui permettrait de faire tomber son ancien adversaire politique. Or, cette preuve allait lui être servie sur un plateau par un royaliste aveyronnais qui eut l’imprudence de mentionner Charrier dans sa correspondance. Voici, d’ailleurs, comment les choses se déroulèrent : à Saint-Geniez-d’Olt, les royalistes, bien qu’étant en minorité, étaient très actifs, motivés qu’ils étaient par leur chef qui avait pour nom Amans Plombat. Les patriotes de Saint-Geniez-d’Olt, craignant alors pour leur sécurité, réclamèrent des troupes au directoire de l’Aveyron, lequel s’empressa de leur envoyer, au mois de septembre 1791, un fort détachement du régiment de Vermandois devenu,...
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