Une fois Rodez libérée, beaucoup de maquisards de Jean-Pierre, suivant ainsi l’exemple de leur chef, se portèrent volontaires pour chasser l’occupant allemand du territoire français, quitte à le traquer jusque dans son propre pays. Pour ce faire, ils s’engagèrent dans la Brigade Légère du Languedoc (B.L.L.) dont les trois bataillons rassemblaient des hommes issus des Forces Françaises de l’Intérieur (F.F.I.) et provenant des maquis de l’Hérault, de l’Aveyron, de l’Aude et de la Lozère.
Le long voyage jusqu’au front de l’Est
Formant une compagnie entière (divisée en 3 sections, dont une commandée par Anatole), les 175 hommes de Jean-Pierre prirent la route du Puy-de-Dôme, le 13 septembre 1944, à bord d’une dizaine de véhicules. Mais ces derniers, pas de la première jeunesse et/ou à gazogène, tombaient régulièrement en panne. De sorte que le voyage parut durer une éternité. Après être passés par Laguiole, Chaudes-Aigues, Saint-Flour, Massiac, Issoire et Clermont-Ferrand, les hommes de Jean-Pierre embarquèrent, le 24 septembre, avec tout leur matériel, dans un train se trouvant en gare de Gannat (près de Vichy) ; direction : Dijon. Toutefois, le train ne partit que le jour suivant, à 5 heures du...
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