Bien qu’étant recherché par les Allemands, Pierre Monteil ne se contenta pas de rester caché. Débordant, au contraire, d’activité, et tout aussi décidé à faire payer à l’occupant (et aux collabos) plusieurs années de crimes et de souffrances, il commença par monter, avec des réfractaires au S.T.O., une équipe de bûcherons dans l’Aubrac (pour fournir en bois des entreprises) mais avec l’arrière-pensée de faire de ces hommes des maquisards le moment venu. Lui-même avait envisagé d’aller seconder son camarade Roland Carrière qui commandait le maquis d’Aubrac. Puis, il revint sur son idée première de constituer son propre maquis et, pour ce faire, il se mit à la recherche d’un lieu propice à ce genre d’entreprise. Ayant d’abord porté son choix sur Saint-Chély-d’Aubrac dont le territoire très isolé aurait offert un abri sûr à ses maquisards, il réalisa que cet endroit était bien trop éloigné des voies de communication, tant pour surveiller les convois ennemis que pour partir rapidement en opération. Aussi, choisit-il finalement la forêt des Palanges dont sa proximité avec Rodez (une dizaine de kilomètres) offrait des avantages certains. Arriva ensuite ce fameux jour du 6 juin 1944 — date du...
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