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Les correspondances de Jean-Paul Pelras. Lettre à propos de quelques imposteurs

Actualité.

Ça s’est passé comme ça. Dans les années 60, on les voyait arriver le dimanche après-midi, au volant de l’Aronde, de la 404 ou de la Simca 1000, entre l’heure de la sieste et celle du goûter. Amis de quelques soi-disant amis ou lointains apparentés, ils venaient de la ville où ils étaient partis travailler à cause du collège, à cause du lycée, des bibliothèques, des théâtres, des banques, des commerces de proximité, du supermarché, de l’usine et peut être même, comme dans la chanson de Ferrat, à cause du formica et du ciné.

Au début, ils ne demandaient rien,...

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