Santé
Diabète, cancer, hypertension artérielle… Longtemps les patients souffrant d’une maladie chronique se sont interdits la pratique d’une activité physique. Pourtant, cette dernière apporte de nombreux bénéfices.
Les maladies cardiovasculaires. Chez les personnes hypertendues par exemple, un sport d’endurance, pratiqué jusqu’au début de l’essoufflement pendant au moins une demi-heure trois fois par semaine, permet de faire baisser la tension artérielle. Pour les patients victimes d’un infarctus du myocarde, une activité d’endurance modérée dans le cadre d’un suivi médical permet de se remettre plusrapidement.
L’asthme. En réalisant un bon échauffement musculaire et en augmentant l’intensité de l’effort de façon progressive, les personnes asthmatiques peuvent ainsi pratiquer la plupart des sports (à l’exception de la plongée sous-marine et de l’équitation) et en tirer des effets bénéfiques.
Le(s) cancer(s). En cas de cancer, maintenir une activité physique adaptée permet d’améliorer la qualité de vie. On parle alors d’activité “adaptée” car les conditions de pratique varient selon les patients en fonction de l’état de santé, des traitements et des souhaits et possibilités individuelles. Pour les patients, l’activité permet de lutter contre certains effets indésirables des traitements, mais aussi contre le stress ou encore les difficultés de sommeil inhérents à la maladie. Le risque de mortalité serait lui aussi réduit.
Maladies neurodégénératives. Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques… Autant de pathologies handicapantes. «Cependant, elles n’excluent pas totalement la pratique sportive qui peut d’ailleurs aider à maintenir plus longtemps une relative autonomie», ex
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