Le territoire de la commune de La Salvetat-Peyralès est riche de sites naturels d’une rare beauté (gorges du Jaoul, gorges du Viaur), comme il possède également quelques croix et édifices médiévaux dignes d’intérêt. Mais la Salvetat-Peyralès est aussi une terre de légendes où des chevaliers et une statue de Madone tiennent les rôles principaux.
Comme son nom l'indique, la Salvetat-Peyralès est, à l'origine, une de ces sauvetés ou «salvetats» (zones de refuge délimitées par des bornes — ou croix — placées tout autour et à certaine distance d’une église) qui virent le jour au XIIe siècle. Si nous ne possédons pas beaucoup d’informations sur cette «sauveté», nous remarquerons que «Lasalvetat» était mentionnée dès 1145 et que le chapitre de Rodez en possédait la seigneurie au XIVe siècle. A cette même époque, plus précisément en 1349, le «Livre de l’Epervier, cartulaire de la commune de Millau» nous apprend que la paroisse de «Salvetatis Peirelesii» comptait 83 foyers, soit environ 415 habitants. La petite cité avait aussi été gratifiée de privilèges qui furent confirmés au mois de mars 1494. Nous savons également qu’une église romane à clocher fortifié — constituant sans doute le point de départ de la «sauveté» — trônait dans la place jusqu’au XIXe siècle,...
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