Ma vie de Château
Annie et Yves-Olivier Denoual lèvent la tête pour admirer les 35 mètres de hauteur du donjon. Ce vendredi 26 mai, ils se remémorent les nombreuses heures qu’ils ont passé sur des échafaudages pour restaurer sa devanture. Abandonnée progressivement depuis le XVIIe siècle, la tour a subi les affres du temps, de la Révolution et du manque d’entretien jusqu’à ce que sa toiture s’effondre. Pendant une dizaine d’années, il est à la merci de la pluie et du vent et la façade ouest menace de s’écrouler sur la rue. «On a mis des échafaudages en urgence pour stabiliser le donjon», se rappelle Annie. «Ça nous a pris quatre ans pour restaurer la façade. On a tout fait nous-mêmes». Tout en racontant l’épopée de cette rénovation, la propriétaire montre du doigt l’édifice. Les nombreux joints qui quadrillent la pierre sont le résultat de son labeur. Dans un éclat de rire, Yves-Olivier évoque les deux fois où à «2 heures du matin, après être rentrés d’une soirée, nous avons dû remonter sur les échafaudages pour brosser...
Vous devez bénéficier d'un abonnement premium pour lire l'article.
Abonnement sans engagement
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.