Une page se tourne au Bulletin d’Espalion
1992-2023. 31 ans de présence au Bulletin d’Espalion et il me semble que je suis arrivé hier, alors qu’il me faut déjà partir. Je mesure le chemin parcouru lorsque, avec mon père, et Elisabeth, devant le clavier de l’unique ordinateur dédié à la composition des articles, il fallait tout faire manuellement pour monter les pages, les imprimer et les amener à l’imprimeur au petit matin. Imprimer également en continu les bandes-adresses, massicotées au fur et à mesure de l’impression par une énorme machine bruyante. Car oui, en 1992 au Bulletin, il y avait aussi un ordinateur qui gérait le fichier des abonnés.
Et puis, petit à petit, sans vraiment s’en rendre compte, la pagination a augmenté, l’effectif avec, la couleur, bleue bien sûr, a fait son apparition, et la quadrichromie quelques années plus tard, et les Macintosh sont arrivés, c’était presque l’ère nouvelle. Maintenant, tout passe par internet, y compris évidemment l’envoi des pages en pdf à l’imprimeur
Ainsi, avec du matériel toujours plus performant, et une équipe de correspondants fidèles, le Bulletin d’Espalion a “conquis” de nouveaux territoires, élargi son horizon, s’est en fait ancré sur sa zone naturelle de couverture : tout le Nord-Aveyron, l’Aubrac, aveyronnais, cantalien, lozérien, et un large bassin de vie autour d’Espalion, de Conques à Séverac-le-Château, jusqu’aux confins du Causse Comtal aux portes de l’agglomération ruthénoise.
De nos jours, dans ses propres locaux, c’est toujours une équipe restreinte et efficace —qui a vu l’apparition d’internet et des réseaux sociaux — qui s’emploie à s’adapter aux nouvelles formes de communication dans un monde en perpétuelle et rapide évolution. Le Bulletin d’Espalion y a toute sa place en étant présent sur Facebook, Twitter, Instagram ou encore YouTube, et en premier lieu sur son site bulletindespalion.fr et son appli Bulletin d’Espalion.
Il appartient désormais à Xavier, Elisabeth, Isabelle, et Nathalie, de poursuivre la mission d’information commencée en 1838, et à laquelle j’ai collaboré. Très attaché à la région et au Bulletin d’Espalion, Xavier Palous, avec qui je travaille depuis plus de 11 ans, prendra, selon un souhait commun, ma suite à la direction du journal.
Merci à tous, collaborateurs du journal, correspondants, abonnés, lecteurs, annonceurs, qui tous, à votre place, êtes nécessaires à la bonne marche de cette vénérable entreprise.
Je vais donc entamer une nouvelle période, celle de la retraite, et en profiter du mieux possible, aux côtés de Lise-Marie, mon épouse, qui a partagé elle aussi quelque treize années de cette belle aventure du Bulletin d’Espalion.
Jean Bonnaterre
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