De son passé médiéval, Saint-Côme-d’Olt a conservé, outre de nombreux édifices (comme la maison Pons de Caylus avec son ancienne tour de guet), son aspect circulaire, le tour de ville ayant depuis longtemps remplacé le large fossé qui, avec les remparts aujourd’hui disparus, protégeait la petite ville des envahisseurs. Enfin, précisons que ce n’est qu’à partir de 1958, aux termes d’un décret du 26 février de cette année-là, que Saint-Côme-sur-Lot a vu son nom changer pour devenir Saint-Côme-d’Olt (Olt – Oltis en latin – étant l’ancien nom du Lot).
AU TEMPS DE L’ANTIQUITÉ
Si le site de Saint-Côme-d’Olt, dans cette vallée hospitalière du Lot, a très certainement attiré les hommes depuis fort longtemps, les traces d’une occupation humaine ne remontent guère au-delà de la période gallo-romaine, comme en attestent quelques rares éléments de mobilier gallo-romain découverts fortuitement au cœur du village et signalant, peut-être, l’emplacement d’un ancien vicus (groupe d’édifices urbains).
La présence d’un habitat gallo-romain à l’emplacement de Saint-Côme-d’Olt serait d’autant plus probable que l’ancienne voie romaine reliant Segodunum (Rodez) à Anderitum (Javols, en Lozère) et à Lugdunum (Lyon) passait justement à proximité de Saint-Côme pour, ensuite, grimper les coteaux de la...
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