Il y eut tout d’abord la série diffusée en 1967 sur la première chaîne de l’Ortf avec, et nous l’avions un peu oublié, Bernard Noël dans le rôle titre. Et comme un Eugène-François Vidocq peut en cacher un autre, c’est à partir de 1971 que les scénaristes Georges Neveux et Marcel Bluwal remettent le couvert avec 13 épisodes de 55 minutes. Claude Brasseur interprète ici ce forçat évadé qui devint chef de la police de sûreté et fut considéré, dans la foulée, comme étant le fondateur de la police moderne.
Personnage haut en couleur aux méthodes peu orthodoxes, Vidocq ne cesse d’en découdre, sur le pavé comme sur l’oreiller, avec la baronne et chef de bande Roxane de Saint-Gély interprétée par l’énigmatique Danièle Lebrun.
Né à Arras, le véritable Vidocq commence par voler ses parents puis s’enrôle dans l’armée où il combat à Valmy avant de déserter. Expédié au bagne pour faux en écritures, il s’évadera à plusieurs reprises. Ce qui lui vaut un certain respect dans le monde des hors-la-loi et une récupération dans les rangs de la police où il est recruté en 1809 pour ses talents de physionomiste.
Déstabilisé par la pègre et par le pouvoir, Vidocq démissionne en 1827 pour créer une usine de papier infalsifiable. Il monte ensuite la première agence de détective privé spécialisée dans le renseignement économique et meurt en 1857 des suites du choléra à l’âge de 81 ans.
Mais Vidocq, c’est aussi cette musique de générique et ce morceau de Jacques Loussier joué à l’épinette qui arrivait avant l’heure des bouillottes. Rappelez-vous, juste après celle des pâtes alphabet.
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