Les correspondances de Jean-Paul Pelras
Cher ami,
Je me permets de te tutoyer car je viens de là, du mas voisin, de la ferme d’à côté. J’y ai grandi, j’y ai travaillé, j’y ai passé les plus belles années de ma vie. Jusqu’à ce que la conjoncture en décide autrement, jusqu’à ce que les tomates importées du Maroc et d’Andalousie viennent ruiner les paysans d’ici et décourager leurs enfants. Pendant plus de trente ans nous nous sommes battus. De ces marchandises détruites à la...
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