La visite des locaux a enthousiasmé les élus. L'entreprise Soliha Aveyron, en collaboration avec l'architecte Mme Bonhomme, a réalisé les travaux avec des matériaux écologiques et respectueux de l'environnement en terme énergétique.
«C'est l'accomplissement d'années de réflexion, la commune dispose d'un parc locatif qui ne demande qu'à être développé permettant de maintenir la population et par là même rendant indispensable cette école. Mon prédécesseur Gilbert Cestrières, après avoir permis d'acquérir du foncier, a pu mettre en place le lancement de ces nouveaux locaux. Une école c'est la vie d'une commune et de son avenir, ce projet fut réalisable grâce aux partenaires financiers. L'Etat a contribué pour un montant total de 244.640 €, le Département avec 75.000 €, la Communauté de communes 60.000 €, et la Région avec 21.680 €», souligna le maire.
«Un bel établissement qui contribue au bien-être des enfants, le territoire a besoin que de nouvelles familles s'y installent, 120 emplois sont à pouvoir sur le territoire», affirma Jean Valadier, président de la Communauté de communes.
«C'est un honneur de participer au lancement d'une nouvelle école, qui représente l'essence même de notre démocratie. Il s'agit d'un lieu privilégié d'apprentissage, du ‘savoir vivre ensemble’ et des valeurs républicaines. Répondre aux enjeux des territoires ruraux est une priorité du Gouvernement, notamment concernant le service public d'éducation», expliqua Isabelle Knowles, secrétaire générale de la préfecture.
Après Stéphane Mazars pour qui «l'école, le poumon d'une commune, est un lieu magique», le conseiller départementalal Vincent Alazard se félicita de ce «moment important pour Montpeyroux qui a su reprendre son patrimoine, construisant cette magnifique école et des logements. Cela démontre l'importance dans la continuité des projets élaboré par les maires».
«L'histoire nous apprend que, dans le passé, Montpeyroux comptait jusqu'à cinq écoles, a rappelé Anaïs Coulon, institutrice-directrice. L'évolution sociétale et démographique a fait que seule l'école publique de la Vitarelle a subsisté. Construite en 1968, elle a fait l'objet d'un premier agrandissement en 2002, puis une nouvelle modernisation en 2021. Chaque enfant y prépare son avenir en acquérant les savoirs fondamentaux, mais aussi le respect de chacun et l'acceptation de ses différences éventuelles, un grand merci à tous». Pour conclure elle cita Victor Hugo : «L'enfant, je le répète, c'est l'avenir. Ce sillon-là est généreux, il donne plus que l'épi pour le grain de blé. Déposez-y une étincelle, il vous rendra une gerbe de lumière».
De nouveaux locaux pour de nombreuses années scolaires à beaucoup de «nos chères petites têtes blondes».
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