Dès la mi-juillet 1944, les Allemands savaient qu’ils n’avaient plus le contrôle du département de l’Aveyron (à part quelques rares endroits comme la ville de Rodez), car, partout, les maquisards, forts de leurs effectifs grandissants, n’hésitaient plus à se montrer et, surtout, à monter des opérations contre l’occupant.
Aussi, les Allemands cantonnés dans le Rouergue furent plutôt soulagés lorsqu’ils reçurent du général Johannes Blaskowitz, le 17 août 1944, l’ordre de quitter la région pour aller rejoindre d’autres unités allemandes dans les Vosges (à noter qu’en ce dernier lieu se replia une bonne partie de l’armée allemande).
TENTATIVE DE RÉBELLION D’UN BATAILLON DE L’OST LEGION
Quelques jours seulement avant l’évacuation de la ville de Rodez, des hommes de l’Ost Legion (légion de l’Est composée de volontaires mais aussi d’anciens prisonniers soviétiques originaires pour la plupart d’Azerbaïdjan, d’Arménie, de Géorgie, d’Ouzbékistan et du Turkménistan), généralement désignés sous le terme “d’Azéris” (mot quelque peu impropre, car n’évoquant pas toutes les nationalités ci-dessus mentionnées), voulurent profiter de la situation critique dans laquelle se trouvaient les Allemands pour se rebeller et rejoindre le...
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