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Société. Haro sur l’intelligence artificielle

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Société. Haro sur l’intelligence artificielle
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Société

Ainsi le gouvernement italien vient d’interdire l’application ChatGPT. Plus de mille spécialistes de la tech ont aussi lancé une pétition pour un moratoire de six mois sur la recherche dans le domaine de l’intelligence artificielle, évoquant un risque majeur pour l’humanité.

Les cofondateurs d'Apple, Microsoft et même Elon Musk, font partie des signataires. Et dans cette pétition publiée sur le site futuroflife.org, ils souhaitent ce moratoire le temps de mettre en place des systèmes de sécurité, des règlements et la surveillance pour distinguer l’artificiel du réel. Les Italiens se basent sur le règlement européen RGPD pour dénoncer les abus de ChatGPT. D’autres pays européens réfléchissent également à interdire cette intelligence artificielle.

Sans entrer dans le fond du débat, il est évident que cette application a révolutionné notre monde et ses habitudes. Reconnaissons que l’application se nourrit de la création de celles et ceux dont les œuvres se trouvent dans le cloud, les serveurs et les data centers. C'est-à-dire la quasi-totalité de l’intelligence humaine. ChatGPT est un chatbot conçu par la société américaine Open AI. Sa principale fonction est de générer du texte pour répondre aux requêtes des internautes. On peut ainsi écrire comme Victor Hugo ou Baudelaire, faire faire sa dissertation, écrire un livre. Les possibilités sont infinies, et c’est là le problème majeur. D’un autre côté, rappelons les propos que l’on attribue généralement à Arthur Schopenhauer. «Une innovation de rupture (même idéologique) passe toujours par trois stades : ridicule, dangereuse, puis évidente». La terre est ronde, l’électricité, la voiture, l’avion. Ridicule, puis dangereux et enfin évident.

Méditons également sur les propos d’un témoin du premier envol d’une mont- golfière dans le ciel le 21 novembre 1783 (il y a 240 ans) qui s’adressait à l’illustre ambassadeur américain Benjamin Franklin. «Mais à quoi cela va-t-il servir ?». Et Franklin de répondre «Mais à quoi sert l’enfant qui vient de naître ?».

Philippe BURON PILÂTRE

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