Après plusieurs actions menées avec succès, le maquis d’Ols finit par attirer l’attention du major Mac Pherson, un officier écossais chargé de la réception et de la distribution des parachutages pour plusieurs départements. Ce dernier s’enquit, tout d’abord, auprès du commandant Marc, des effectifs et des besoins de son maquis. En apprenant que celui-ci était composé d’environ un millier d’hommes, mais que seulement 300 d’entre eux étaient armés, il promit de faire le nécessaire pour remédier à cette situation, trouvant inadmissible que ces valeureux résistants aient été oubliés par la Section des Atterrissages et des Parachutages de Londres. Or, le major s’avéra être un homme de parole, car, quelques jours après son entrevue avec le chef du maquis d’Ols, une première livraison d’armes et de munitions eut lieu. Bien entendu, ce parachutage fut loin d’être suffisant. Mais ce nouvel apport de fusils et de mitraillettes, ajouté au flot des nouvelles recrues, allait permettre de réaliser des opérations d’un tout autre niveau.
LA PREMIÈRE BATAILLE DE CARMAUX
Alors que les mineurs de la région de Carmaux avaient décidé de cesser le travail à l’occasion du 14 juillet, le commandant Marc...
Vous devez bénéficier d'un abonnement premium pour lire l'article.
Abonnement sans engagement
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.