Si nous ne connaissons pas exactement le processus de création urbaine de Saint-Côme, qui remonte au moins au XIIe siècle, son évolution “moderne” nous est plus familière à partir de l’ouverture du bourg vers ses faubourgs.
La décision de combler les fossés de la ville remonte à 1748, mais il faut attendre 1822 pour que la totalité de l’emprise soit rendue à la circulation avec la création du Tour de Ville, qui sera nivelé en 1832 et pavé l’année suivante. À cette époque, on peut supposer que toutes les rues étaient également pavées.
Il faut des routes
Le XIXe siècle, avec la création des routes modernes, sera déterminant pour l’urbanisme saint-cômois.
Jusque dans les années 1850-1860, trois rues permettent de traverser la ville et ses vieux faubourgs : la rue Barbariès vers Espalion, la rue Mathat vers Aubrac et la rue du Terral vers le Pont.
En 1812, le Conseil général décide de créer une route d’Espalion à Saint-Geniez. Elle passera par Saint-Côme et, après des années de discussions, sera finalement percée à travers les...
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