Salon gourmand au Festival des bœufs gras de Pâques
Des tricératops qui s’échappent de leurs coquilles au chocolat au lait, des truffes aux saveurs exotiques, des petits poissons aux goûts de caramel ou de café… Les enfants s’extasient devant ces créations cacaotées exposées sur les stands des différents chocolatiers présents pour l’occasion. Cette année, neuf artisans sont venus faire déguster aux Nord-Aveyronnais leurs produits. «Chaque année, nous en avons une dizaine. Nous ne voulons pas aller au-delà. Nous souhaitons que chacun puisse avoir un espace agréable pour travailler», précise Marie-Hélène Solignac, présidente de l’APEL.
Record battu
Cela fait quatre ans que l’association du groupe scolaire Saint-Matthieu en Aubrac orchestre ce salon. Une idée qui a germé dans l’esprit de Régis Saint-Geniez. Dès lors, un partenariat s’est noué avec les organisateurs des Bœufs gras. «Si ce salon est une réussite c’est grâce à Régis», nous dit Pascal Ferrand, responsable chocolaterie pour l’Abbaye de Bonneval. Pour la première édition, le bras droit de la maison Bras avait fait venir ses connaissances, puis le salon devient un succès et les artisans reviennent d’année en année. «Les exposants sont contents, l’ambiance est vraiment familiale», sourit Marie-Hélène. La première année, 800 curieux ont admiré les œuvres chocolatées. Pour cette édition 2023, le record a été battu puisque 850 personnes ont fait le déplacement.
Ils sont de l’Aveyron ou des départements limitrophes, certains sont bien connus des Laguiolais comme l’Abbaye de Bonneval, Lucifèves d’Aubrac ou Aicí, chocolatier ruthénois qui a une boutique à Laguiole. En parlant de Rodez, la chocolaterie Agnès et Pierre était présente ainsi que La Chocotine. D’autres exposants venaient de plus loin comme Michel Belin et la chocolaterie Gayraud d’Albi. Mais aussi de Padirac dans le Lot avec la Grange aux truffes et de Saint-Antoine de Ficalba dans Lot-et-Garonne pour le chocolat Conges.
Un événement familial et convivial
Sur la journée, 25 parents se relaient pour tenir le salon, mais aussi la buvette et le stand des crêpes. L’argent collecté provient des entrées, de la vente des boissons et des crêpes, mais aussi du paiement de l’emplacement par les professionnels. La somme récoltée sert à soutenir l’école dans ses différents projets ou à investir dans du matériel. Le stand maquillage connaît un vif succès. Les enfants se baladent avec les visages colorés saupoudrés de paillettes. Ils courent, rient et s’amusent autour des jeux en bois amenés spécialement pour l’occasion. Une animation proposée depuis les débuts du salon par l’APEL. «La qualité des exposants est très bonne», souligne Pascal Ferrand, «c’est un moment convivial qui permet de rencontrer les gens».
Les visiteurs semblent eux aussi ravis. Le sourire aux lèvres, ils repartent avec de nombreux sacs chargés de gourmandises qu’ils dégusteront pour Pâques. Certains profitent même de ce salon pour changer leurs habitudes. Fini les achats de chocolats en grande surface, ils préfèrent s’offrir le travail d’un artisan chocolatier.
Aline Amodru-Dervillez
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