A partir de 1941, date d’émergence de la Résistance, celle-ci se déclina sous différentes formes qui n’avaient rien à voir — du moins au début — avec une lutte armée. Il s’agissait, en effet, de fournir, dans un premier temps, des informations d’ordre stratégique aux Alliés.
C’est ainsi que le réseau Gallia s’implanta, en 1942, à Villefranche-de-Rouergue, animé par plusieurs Rouergats et Roger de Lestang, un ancien magistrat révoqué par le pouvoir pétainiste pour ses affinités gaullistes. Mais résister signifiait également ouvrir les yeux de la population française sur les mensonges distillés par les Allemands et le gouvernement de Vichy via les médias (principalement les radios) qui étaient à leurs ordres.
C’est pourquoi des Résistants de la première heure se mobilisèrent pour réaliser des journaux clandestins et autres tracts. Tel fut le cas de l’ancien député Louis Noguères qui, hébergé à Villefranche chez Jules Marty, rédigea, pendant la guerre, pas moins de trois journaux : «Vaincre», «Le Populaire» et «Libération».
De son côté, le colonel Monnot, responsable de l’arrondissement de Villefranche jusqu’au mois de juillet 1943, s’occupait de la...
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