Les écoles primaires sous la IIe République
Le 31 octobre, le comité étudie la conduite de cet individu, et, après délibération, prononce sa révocation. Le 5 mai 1850, c’est au tour d’un instituteur communal de Sainte-Geneviève d’être suspendu de ses fonctions pendant un mois, sans traitement. Un autre instituteur du Monastère, commune de Coubisou, subit le même sort. Le comité supérieur d’instruction primaire de l’arrondissement a une autre prérogative, il nomme les deux membres du comité de surveillance des écoles primaires de la ville.
Le préfet Fluchaire, lui aussi, peut révoquer les instituteurs par simple arrêté. Le 19 mai 1850, c’est le cas pour deux d’entre eux.
Le 8 févier 1851, c’est le conseil académique de l’Aveyron qui nomme les deux délégués communaux de l’enseignement primaire pour Espalion, à la place du comité supérieur d’instruction. Ce même conseil académique décide le 7 décembre 1850, que les curés et vicaires ne pourront avoir le titre d’instituteurs communaux, en raison de la dignité et de l’importance des fonctions de leur ministère ecclésiastique.
Puis le 29 mars 1851, ce même conseil académique permet aux instituteurs communaux d’être en même temps secrétaires de mairie. En 1850, le conseil avait fixé la date pour l’attribution des prix dans les écoles primaires du département, la sortie...
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