Denis Auguste Affre vit le jour à Saint-Rome-de-Tarn (département de l’Aveyron) le 28 septembre 1793. A cette époque (celle de la Terreur), la persécution dont fut victime le clergé catholique ne permit pas d’établir l’acte de baptême de notre personnage, même si celui-ci reçut bel et bien ce sacrement, mais en cachette, d’un prêtre nommé Fossemale. Issu d’une famille de propriétaires terriens, Denis Affre avait pour parents Jean-Louis Affre, un ancien avocat en Parlement, et Marie-Christine Boyer, la sœur de l’abbé Boyer dont nous parlerons un peu plus loin.
Deuxième enfant d’une fratrie qui en compta sept au total, nous ne savons pas grand-chose sur son enfance, sauf que le jeune Denis, déjà doté d’une forte constitution physique, était un peu rude dans ses jeux. Il se montrait aussi parfois autoritaire, voire carrément sauvage. Mais l’éducation qu’il reçut et sa foi précoce ne tardèrent pas à adoucir son caractère impétueux. Après avoir étudié au collège de Saint-Affrique, et lorsqu’il eut atteint l’âge de quinze ans, Denis Affre entra au grand séminaire de Saint-Sulpice (à Paris).
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Or, cet établissement avait pour directeur l’abbé Boyer, son oncle maternel. On peut d’ailleurs se demander dans quelle...
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